Comme une brise naissante,
Au creux de mon oreille,
Née de ce premier contact,
Un souffle,
Un relâchement,
Une réponse à cette attente enfin comblée,
Abandon à un espoir naissant,
Encouragement.
Enveloppé dans le silence,
Comme dans un drap de brume,
Elle lance sa complainte lancinante,
Inlassablement renouvelée,
Au rythme lent d’une houle,
Qui transporte sans faiblir,
Modulée d’infimes variations,
Qui frissonnent sur ma peau,
Qui frissonnent sur ma peau,
Entêtement.
Prenant son assurance,
Le murmure se fait chant
Comme une résonance,
Au mouvement syncopé,
Qui rapidement prend corps,
Allant crescendo,
Au rythme d'un corps à corps,
Au rythme d'un corps à corps,
Emportement
Rupture,
En interruption d’une longue séquence,
Un bref silence contenu,
Dernière résistance à l’inéducable,
Où tout se fige,
Se cambre en tension,
Sous la pression,
Muscles bandés,
Muscles bandés,
Engorgement,
Et cette libération,
Comme l'éruption implacable,
D'un trop plein qui ne peut plus être contenu,
Un râle sourd,
Un cri long et puissant,
Esprit maintenant à la dérive,
S'évanouir dans l'espace,
Soulagement
Ah, Madame
Quand je vous tiens
ainsi
Au bout de mes doigts,
En chef d’orchestre,
Obéissante à chacun de mes gestes,
Quel plaisir de vous écouter
chanter,
Avec la sincérité de vos émois,
Cette symphonie magnifique,
Chant orgasmique de votre plaisir…
…Femelle!
envoûtante symphonie déferlante de frissons en souffles d'abandon
RépondreSupprimerj'ai retenu le mien
@Anonyme:
SupprimerPlutot que de le retenir, j'ai envie de vous dire, "Offrez le!"
:)
RépondreSupprimerc'est quand il est tout près du don de l'abandon que notre souffle est souvent le plus retenu
@Anonyme:
SupprimerOui, je le pense. Comme une dernière hésitation. Mais, je crois qu'à ce dernier souffle, je préfère le premier.
Le premier souffle s'abandonne toujours sans retenue...c'est le plus.
RépondreSupprimer@Douce:
SupprimerC'est pourtant le plus difficile à obtenir! :)
(souffler n'est pas jouer)
RépondreSupprimerMerci
@Fridd:
SupprimerMais si! Et c'est bon.:)
A couper le souffle et à l’accélérer...
RépondreSupprimer@Anne Hômine:
SupprimerNon, ne coupez rien. C'est si doux à entendre. Quand au rythme, il répond à celui donné par votre chef d'orchestre Madame! :)
Un sublime souffle à oser laisser s'échapper...Ne plus le retenir...
RépondreSupprimer@Anonyme:
SupprimerUn cadeau sublime pour celui qui l'écoute..