Au bout de ses doigts,
L’artiste dépose sur la toile,
Les pigments de couleur,
Recherchant du regard,
La lumière et les reflets chromatiques,
Qui soulignent sur le modèle,
Le relief de sa nudité.
Au bout du pinceau,
Les poils glissent sur la peau,
Laissant un frison dans leur sillage,
A la recherche des sensibilités,
De la pointe des seins,
Tendus par le frôlement,
La caresse infernale dévale,
Propageant l’onde de plaisir,
Au creux d’une tendre vallée.
Sur ton corps interdit,
Avec le plaisir du néophyte,
Je dessine d’un sillon monochrome,
La trame de mon premier tableau ,
Le parcours du plaisir vivant,
Qui frémit sous ta peau laiteuse,
D’une vague délicieuse.
Au bout de mon pinceau,
Ta langue audacieuse me lape,
Tes lèvres gourmandes dessinent les contours,
Ta bouche affamée engloutit,
Ma tige enluminée de désir,
Gicle en couleur,
Mon plaisir sur ta peau,
Mon plaisir sur ta peau,
Quelle sensualité dans vos propos!
RépondreSupprimerJ'aime lire votre poésie....
@Cerise:
SupprimerMerci. N’hésitez pas à revenir
Vos mots font écho, Cher Valet, à un autre billet écrit il y a quelques temps (sur le tatouage, non?). Vous savez imprimer par votre verbe des réminiscences troublantes et sensuelles, jusque dans la chair.
RépondreSupprimer@Anne Homine:
SupprimerOui, c'est vrai, mais c'est parce que j'appose ma signature avant de réaliser mon oeuvre (sourire)! N'est ce pas une belle illustration du "je t'ai dans la peau"?