Retrouvailles.
Elle se rappelle,
Ses yeux,
Son sourire,
Ce ton badin,
Ses taquineries,
La douceur de sa voix,
Le parfum de sa peau,
Le gout de ses lèvres,
Alors, elle hésite un baiser,
Sucré.
Quand tout son corps l’appelle,
Il ne bouge pas,
Il joue,
Il feint,
Et au moment où elle ne l’attend plus,
Sa main dans sa crinière,
La force à lui offrir sa bouche
Il prend doucement,
Déguste du bout des lèvres,
Dévore avec ses dents,
Fouille avec sa
langue,
Fougue.
Elle s’offre,
Elle se cambre,
Elle se liane,
Elle se liane,
Elle espère sa main sur sa peau,
Unique,
Dans sa liberté de femme,
Dans sa liberté de femme,
Il l’a possède,
Déjà.
Dans le huit clos de la chambre,
Elle a laissé tomber,
Sa timidité,
Sa pudeur,
Sa vertu,
Sa liberté de mouvement,
A lui seul, elle s’abandonne,
Pour lui,
Elle se donne,
Elle se donne,
Et il sait,
Il prend.
Son corps pour terrain de jeu,
Doux et mâle à la fois,
Léger et intrusif,
Joueur et dictateur,
Vertige de l’indécence,
Au bout de ses doigts,
Elle le sent,
La houle dans son ventre,
La foudre sur sa peau,
Le souffle court.
Chaleur.
Ouverte,
Pénétrée,
Dépossédée d'un corps,
Qu’elle ne contrôle plus,
Et raisonne de sa jouissance,
En vagues savamment entretenues,
Par ce voyou qui la fouille,
La saisie avec force,
La dévore avec avidité,
Et réveille chaque parcelle de son âme,
Perdue.
Couverte,
Écartelée,
Crucifiée,
Elle l'a appelé en elle,
Impérative,
"Viens!"
Son sexe brûlant planté en elle,
La vrille de son va et vient,
Profond,
Doux et brutal à la fois.
Domptée,
Elle exulte,
Plénitude.
La vrille de son va et vient,
Profond,
Doux et brutal à la fois.
Domptée,
Elle exulte,
Plénitude.
Fontaine,
Elle voudrait qu'il se noie,
A son tour,
Elle voudrait qu'il se noie,
A son tour,
Recevoir son plaisir,
Cambré comme un arc,
Son cri.
Cambré comme un arc,
Son cri.
Et après la jouissance,
Cet abandon,
Cet abandon,
Au creux de ses bras,
Sur son sein,
Maternelle.
Elle ne s’appartient plus,
Emportée par l'intensité des ébats,
Emportée par l'intensité des ébats,
Défaite et possédée,
Mais heureuse,
Mais heureuse,
Car de toute son âme,
Elle sait,
Dans ses bras, elle tient un trésor,
Et à son oreille,
Elle murmure…
Dans ses bras, elle tient un trésor,
Et à son oreille,
Elle murmure…
Un sillage de murmures, un aveu à entendre,un azur qui s'allume...
RépondreSupprimer@Douce:
Supprimer...Un soleil qui rayonne...Brûlant :)
A ces moment d'abandon consenti pour son plus grand plaisir, elle vous a dans la peau.
RépondreSupprimerA ces moments de don de vos mains, vous posséder sa peau et votre délice.
Je m'y suis bien vue, moi...
@Marie Tro:
SupprimerAlors, peut être puis je dire que vous avez tout pour être comblée!... :)
Sauf la sensation en reèl, peut-être ;)
Supprimer@Marie Tro:
Supprimer...Une question de volonté peut être!...:)
Quel beau texte ! .
RépondreSupprimerj'y ai aimé lire vos mots en majuscule et cette dernière phrase en couleur.
L'un et l'autre , l'un dans l'autre maquillés et révélés dans l'emprise.
@In Amore e Mente:
SupprimerMerci. Comme vous l'avez compris, l'emprise n'est pas toujours là ou la croit.
Pouvoir s'abandonner à celui qui sait prendre possession de son corps...j'aime beaucoup "A lui seul, elle s'abandonne"...
RépondreSupprimer@Anonyme:
SupprimerOu livrer son corps à celui qui la fait vibrer! :)
Plus vibrant que l'abandon...
SupprimerUn plaisir de vous lire , je dirai même de savourer chacun de vos mots ...
RépondreSupprimerSentir l'impact de ceux-ci en moi, comme si j'y étais ...
Votre texte est superbe d'émotions et de ressentis!
Se donner,se survolter, s'abandonner de corps et d'âme à en perdre le souffle, tout prendre de lui... parce que c'est lui et justement parce que c'est lui ! Ce complice unique! :-)
@Fleur-ange désir:
SupprimerMerci pour vos mots...