Non!
Point de mots superflus,
Point de mots superflus,
A ce moment si fort de sens,
La position de votre corps,
L’expression de votre regard,
Décrira à merveille votre attente.
Je sais comme vous y inspirez,
Mais, je sais aussi,
Combien il peut vous en coûter.
Ne vous laissez pas paralyser par l’émotion,
Savourez cet instant,
D'attente et d'observation,
Qui déjà irradie vos entrailles.
Madame,
Mais je vous regarde avec délice.
Offrez-vous,
Dans l’intimité de l’alcôve
Ou dans l’audace d’une place ouverte.
Dans une tendre proximité des corps,
Ou sur le pilori de
la place de grève
Ce choix, lourd de sens,
Reste le vôtre.
Je ne m’y déroberai pas
Du choix de l’arme,
Vous devez également décider.
Souple ou rigide,
Long ou court,
Je veillerai à la manier au mieux,
Juste prolongement de mon âme,
Gageant que les larmes que vous m’offrirez
Ne soient pas obtenues,
Au mépris de votre corps,
Si bien meurtri par mon ouvrage.
Faites Madame,
Par le sacrifice de votre pudeur,
Et l’offrande de vos fesses,
Le gage renouvelé,
De votre soumission,
Que je servirai
Autant qu’il vous plaira,
Avec abnégation et reconnaissance.
Savourez déjà cette tension,
Qui dans ces prémices,
Sourdre au plus profond de vous,
Et vient mouiller,
Avec quelques indécences,
L’intérieure de vos cuisses.
Et si de vous ma muse,
Je ne veux entendre mots,
Offrez, maintenant,
A votre dévoué serviteur,
Sans retenue aucune,…
…Vos cris !