Depuis longtemps,
Autour d’un verre,
D’un repas,
Les regards se sont croisés,
Des mots ont été échangés,
Les paroles bues.
Les esprits se sont éveillés,
Peut-être une danse les aura réunis,
Avec cette distance qui sied,
Les corps espèrent le premier pas.
Alors,
C'est une décharge électrique
C'est une décharge électrique
Un courant libérateur,
Qui traverse ces deux êtres,
Quand volontairement ou non,
Les mains se croisent,
S’apprivoisent du bout des doigts,
A la recherche d’un accord,
Un consentement espéré.
Un consentement espéré.
Ne pas penser,
Doucement,
Les doigts se trouvent,
Les doigts se trouvent,
Se frôlent,
Se croisent,
Se parcourent,
De phalange en phalange,
Jusqu’au creux de la paume.
Se laisser faire,
Savourer un instant précieux,
D’une main qui s’ouvre,
D’un être qui accepte.
Si maintenant,
Dans le feu du mouvement,
Dans le feu du mouvement,
Elles se séparent,
Ce n’est que pour mieux se retrouver.
Toujours avec plus de force,
Imbriquées l’une à l’autre,
Comme un manque,
Qui déjà se fait jour,
Qui déjà se fait jour,
Dans un ballet nuptiale,
Un langage qui décrit,
Les allants de l’âme.
Dans le huis-clos de la chambre,
Si elles semblent reprendre,
Un peu de leur indépendance,
Un peu de leur indépendance,
C'est pour s’aventurer plus avant,
Douces ou fougueuses,
Dans la grâce d’un jeu sensuel,
Ou avec cette énergie,
Presque animale,
D’une passion qui enflamme.
Au-delà des frontières de l’intime,
Le désir se fait plaisir,
D'un ballet phallique.
D'un ballet phallique.
Alors quand les corps en feu
Battent à l’unisson le tempo,
D’une danse satanique,
Qui emporte vers la jouissance,
Quand le corps ne s’appartient plus,
Et que l’esprit se perd,
Elles s’agrippent entre elles,
Avec la dernière énergie,
Avec la dernière énergie,
Dans cette communion du divin.
Oui, Madame,
Peu importe nos mots,
Peu importe la distance,
De vous,
Dont j’espère l’accord,
Dont j’espère l’accord,
J'entend commencer,
…Votre main!
Comme vous le dites de si jolie façon, bien avant les corps, dans nos retrouvailles, les mains s'unissent, se reconnaissent et ne se quittent guère plus ...Elles touchent, embrassent, embrasent, caressent, frôlent, frissonnent, s'insinuent et sans cesse, se cherchent ...Indisciplnées et tendres, possessives et câlines, elles courent sur la peau, parent et possèdent, se cherchent sur une table, envoient des baisers sur un quai de gare ...
RépondreSupprimerBelles sont vos mains Monsieur
Merci, Madame.
SupprimerPas besoin de paroles, les mains se cherchent, se découvrent,elles parlent un autre langage, jusqu'à l'instant où tout chavire, alors commence le voyage des pensées qui ne font qu'une..Elles sont douceur et velours, tendresse et émotions, partage et sincérité...
RépondreSupprimer"...Elles cessent leur geste au bon moment, elles distribuent ce qu'elles ont de meilleur, elles donnent jusqu'à épuisement, elles sont l'art du donneur, de leur splendeur elles savent, de leur vérité elles enlèvent le doute, de leur constance elles parlent..." Sublime sont les mots que Vos mains nous tendent, Merci à Vous...
Nos mains ont de toute évidence leur langage.
SupprimerQuand le lien est là , les mots combattent la distance , au delà des frontières , derrière un mur de verre ils voguent et se balancent silencieux.
RépondreSupprimerQuand les mains se tendent , les mots écrivent l'histoire sur les corps impatients ..
La beauté des mots vient toujours du Cœur .
Je redécouvre ici dans le commentaire de Céline ci dessus ceux du beau poème de Lydia,
http://le.jardin.perdu.free.fr/Lydia/lyd%20tesmains.htm
C'était dommage de ne pas citer l'auteur !
Et pourtant, que donnerais t on pas pour sentir la chaleur d'un contact sous nos doigts.
SupprimerUn contact,
RépondreSupprimerune jonction,
une présence,
un lien si puissant...
Et un instant qui vibre en nous, éternel!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerUn univers au creux de nos mains
SupprimerL'extrait de l'écrit que j'ai cité a été repris à plusieurs reprise, il a été publié pour la première fois dans un journal féminin en avril1997 par nathalie ..
RépondreSupprimerJe vous accorde ma main pour caresser vos mots :) "Dans le huis-clos de la chambre" ouvert l'antre de leurs corps,commune odeur de nudité à leurs mains tenues d'intimité
RépondreSupprimerPermettez que j'en caresse l'idée. :)
SupprimerPermission accordée...:)
RépondreSupprimerQue vos mots Monsieur, sont doux à mes pensées .... Sur un accord de piano, deux corps tendus comme des harpes frissonnent aux effleurements félins et sucrés ... les mains s'enlacent ou s'apprivoisent dans les méandres de nos corps ... en phase avec vos dièses, je m'a-croche sans bémol dans l'attente suffocante d'une main qui étoufferait le cri du plaisir dans l'abandon ... Monsieur, vous me faites vibrer, quelle magnifique partition à jouer, rejouer à deux corps ..............
RépondreSupprimerMadame, je suis ravi que ces quelques mots aient su vous faire frémir. Une belle partition a vivre en effet...
SupprimerCette série est très belle. J'adore les photos de mains.
RépondreSupprimerJe vais en poster bientôt. :)
Merci. Je viendrais observer votre série avec interet
Supprimer