Entre tes doigts,
Le zip du pantalon,
Le zip du pantalon,
Sur ta bouche,
Un sourire,
Un sourire,
Sous ta main en plongée,
Cette bosse virile.
Dans son souffle,
L'abandon.
L'abandon.
Ta caresse qui glisse sur le coton,
Reconnait cette raideur naissante,
Que tu flattes avec concupiscence.
Un baiser à la commissure des lèvres,
Avant de te laisser glisser,
Accroupie sur tes talons hauts,
A hauteur de tes appétits,
A hauteur de tes appétits,
Jupe relevée au-dessus des fesses.
Parcours de tes lèvres,
Sur ce sexe dissimulé.
Sur ce sexe dissimulé.
Sous tes narines,
Les effluves mâles exhalent.
Parcours de tes mains,
Sur la toison virile,
Sur la toison virile,
Finissent par libérer,
L'objet de ton désir.
L'objet de ton désir.
Au bout de ta langue gourmande,
La longue tige,
La douce rondeur du gland,
Que tu lapes avec application,
Comme on se régale du cornet de glace.
Contenues au fond des bourses,
Ces boules roulent dans ta main.
Dans l’anneau de tes doigts,
Le long du phallus qui se redresse,
Sous l'effet de ton patient branlage.
Dans tes yeux, un sourire contemplatif.
Laissent glisser dans ta bouche,
Le délicieux fruit érectile.
Tes dents en embuscade,
Dégagent l’encolure du grand chauve.
Sur ta langue,
Le frein que tu accompagnes,
Le frein que tu accompagnes,
D'une caresse appuyée.
Sous ton palet,
Ce goût de stupre excite ta faim,
Ce goût de stupre excite ta faim,
Et nourri tes audaces.
Alors ta main s’encanaille par-delà le périnée,
Les poils de ses couilles que tu frôles,
Irradie ton poignet d’une tendre chaleur,
Ton doigt inquisiteur fouille le petit œillet,
Arrache à ton supplicié,
Un gémissement de surprise.
Sous ton regard en contre plongée,
La bouche béate semble laisser s’évaporer,
Alors reprenant ton lent travail de sape,
Tes doigts étranglent,
Ta bouche plonge sur ce vit dressé,
Que tu aspires avec force,
Laissant cette queue te remplir,
Avalée au delà de la glotte.
Quand ta langue en masse le flanc.
Dans tes cheveux,
Une main qui plonge dans ta crinière,
Donne le tempo complice,
Qui met en résonance,
Jusqu’à ce cri d’abandon,
Ultime tension de ce gland qui palpite.
Sous l’explosion qui
inonde ta gorge,
D’une lave brûlante,
Laisse comme une victoire dans ta bouche,
Dans ta main le trophée,
Qui suinte encore son plaisir.
Qui suinte encore son plaisir.
Dans tes yeux,
La satisfaction de la victoire.
La satisfaction de la victoire.
Sous ta culotte,
La mouille qui trahit,
La mouille qui trahit,
Entre tes lèvres,
Le désir d’une suite,
Le désir d’une suite,
Dans ta tête,
Ce moment où enfin.
Ce moment où enfin.
Et dans tes mots,
Tendre salope,
Un simple commandement :
« Maintenant, si tu le peux encore…
…Baise moi ! »