Légère,
Sur ta peau,
Elle dessine des
arabesques,
Suivant les
courbes,
De ce corps
contraint,
Parcouru de frissons,
Parcouru de frissons,
Souvent câline,
Elle se fait parfois piquante.
Fine,
Comme l'archet,
Qui se balade sur ta peau,
Qui se balade sur ta peau,
Elle fait vibrer
tes sens,
Allant jusqu'à l’indécence,
Quand entre tes
cuisses,
Elle joue la
fugue,
Et fourrage sans pudeur,
Les versants déjà humides,
Les versants déjà humides,
De ta vallée
intime.
Patiente,
De la pointe,
Elle fait ses gammes,
Elle fait ses gammes,
Quand sur ton
sein,
Tendre obus, de
chanvre enlacé,
Elle agace le
téton,
Dur à en devenir
douloureux,
Frémissant au
moindre soubresaut,
Claquant comme un
coup de dents,
Au pis maternel.
Imprévisible,
Comme la foudre,
En sifflant, elle cisaille l’air,
Pour s’abattre sur tes fesses,
Délivrant comme le scalpel,
Sa brûlure intense,
Qu’une source profonde,
Cherche vainement à éteindre,
Dans la vaine opposition,
D'un esprit complice.
Dans la vaine opposition,
D'un esprit complice.
Directrice,
Baguette du
chef,
A la chorale suppliciée,
Elle donne le tempo,
A la chorale suppliciée,
Elle donne le tempo,
Allegro ma non
troppo,
Tes cris en écho,
Et dessine sur ta
peau,
Les stigmates d'un feu,
Auquel tu ne sais
te soustraire
Alors oui, mon cœur…
…Chante !