Hier soir,
J’ai
croisé le visage de l’amour
Il avait ton regard,
Presque tes traits,
Et avec cette tendresse qui rayonnait de lui,
Il était tout
simplement beau.
Hier soir,
J’ai
croisé le visage de l’amour,
Et quand ses doigts ouverts,
Se sont posés avec douceur,
Se sont posés avec douceur,
Sur la joue de l’être aimé,
Comme pour la dessiner,
J'ai ressenti la caresse d'un ange.
Hier soir,
J’ai
croisé le visage de l’amour,
Et c’est d’un sourire
complice,
Qu’il accueillait
une main possessive
Sur sa cuisse de bas nylon revêtue,
Appel à de tendres audaces.
Hier soir,
J’ai
croisé le visage de l’amour,
Et ses
lèvres rouge carmin,
Légèrement entre-ouvertes,
S'offraient à ma bouche
gourmande,
Comme un fruit d'été délicieux,
Hier soir,
J’ai
croisé le visage de l’amour,
Il avait ton
regard,
Mais parce tu n’a pas voulu y croire,
Ce soir, je suis triste de savoir,
Ce soir, je suis triste de savoir,
Que ce ne sera jamais nous.
…Hélas!
Si...
RépondreSupprimer"Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !"
Rudyard Kipling
Et pourtant, que la vie serait terne sans passion et sans amour....
SupprimerD'autant que vous n'avez jamais été haï....mais bel et bien aimé.....
SupprimerEffectivement, je n'ai jamais parlé de haine. Seulement d'un amour qui doit se défaire....si c'est possible!
SupprimerJe répondais à la 7ème strophe de ce poème..qui est hors sujet....totalement. Personne ne sait "Nous"... ce que ce "Nous" nous a offert......
SupprimerDésolé Douce de vous avoir paru "hors sujet". La haine n'est, en effet, pas de mise. J'aurais pu être plus sélectif mais le poème de Kipling n'aurait plus le même sens. La fin d'un amour fort et puissant est une épreuve très difficile qui nécessite du temps. Cette fin paraît parfois insurmontable quand bien même un nouvel amour s'annonce, promettant, lui aussi, Force et Puissance. C'est ce que signifie le sens général de ce poème de Kipling que j'aime particulièrement parce qu'il vaut pour beaucoup d'épreuves de la vie: face à l'adversité, quelle qu'elle soit, il est important, impératif même, de rester calme, serein et détaché. Je ne sais si cela est possible sans y passer du temps, beaucoup de temps, trop de temps sans doute. Et puis je ne me suis pas senti la force de couper l’œuvre poétique... C'est un poème que je relis souvent... Très belle journée à vous.
Supprimer@ Anonyme, en effet, merci de votre "rectificatif explicatif"......
SupprimerIl y a des amours que l'on oublie pas... Seul le temps peut aider à cicatriser ces blessures du cœur. Pensez à vous et à rien d'autre
RépondreSupprimerLe temps m'aura fait perdre mon amour, il peut bien maintenant panser mes plaies.....
SupprimerIl est très difficile de s’immiscer dans la douleur d'un être mais quand ce dernier ose la crier, il prouve bien au delà de tout,qu'il est "un Homme" et, effectivement, personne ne sait, hors des deux personnes le composant, toutes les richesses indestructibles blotties dans un "Nous"
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