Sans hésitation,
Parce que tu le
voudras,
Comme parfois on se livre à sa foi,
Dans cette posture
humble,
Du pénitent qui cherche le pardon,
D’un passé trop
lourd.
Tu déposeras dans
ma main,
L’instrument de
ta rédemption,
Et tu présenteras ton corps,
Pour que le bourreau,
Administre la
sentence admise,
Cinq coups....
Le premier,
T’assurera de la
réalité du moment,
Après cette bien trop longue absence,
Quand le souffle,
la chaleur,
Et les mots se refusent à l’autre,
Comme séparés par
un point d’interrogation,
Jusqu’à l’instant
présent de nos retrouvailles.
Le second,
Te rappelleras à cette
douleur,
Celle de ce cœur
que tu écartèles,
Et qui voudrait pouvoir
exploser,
S’échapper du
carcan d’un corps si étroit,
Dans ce mouvement
réflexe,
Brasier qui
sublime toute pensée.
Au troisième,
Tu crieras tes regrets,
De cet acte que
tu assumes,
Empli de nos peines
imposées,
D’un temps perdu
à se perdre,
De ces plaies à
reconstruire,
Plutôt que de
s’être aimé.
Quand le
quatrième frappera,
Tu affirmeras ta certitude
A vouloir accepter cet amour;
Parfois si difficile à vivre,
A vouloir accepter cet amour;
Parfois si difficile à vivre,
Tant il
est douloureux de ces distances,
Que la vie nous
impose encore,
Pour nous laisser,
bien trop rares,
Ces délicieux moments intimes,
Faits de partage et de
plaisir.
Au cinquième et
dernier,
Tu laisseras enfin éclater tes larmes,
Pleine de ce
bonheur de s'appartenir,
Et d’être à
nouveau réunis,
Pour construire ensemble un nouvel abri,
A nos amours
tumultueuses.
Alors sur ta peau
sacrifiée,
Je déposerai en signe de pardon,
Le souffle apaisant d'un baiser,
Le souffle apaisant d'un baiser,
Sur ta joue où
coule ton rimmel,
Ma langue gourmande,
Viendra lécher le
sel lacrymale,
Et quand mes
lèvres trouveront enfin ta bouche,
Elles y
déposeront avec passion,
Cet amour si longtemps interdit.
Oh, s’il te
plait,
… Je t’espère !
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