Au bout de ta
langue,
Petite chienne
docile,
Tu dresses son
plaisir,
Lapant le sexe
mâle avec application.
Lentement tu as vu
le phallus se tendre,
Se dresser face à
ton visage,
Encouragement à
persévérer.
Quand l’œil du
cyclope apparaît,
Telle l’archéologue dévoilant sa découverte,
Tu en dégages les
contours,
Par de petites lapées enveloppantes.
A genoux dans le
compas de ses jambes,
Ta main
experte voudrait,
Branler cette queue conquérante,
Branler cette queue conquérante,
Tes doigts
habiles aimeraient jouer aux osselets,
Avec ses bourses déjà lourdes d'un désir allumé.
Mais il ne t’a
pas laissé cette liberté.
Nue et les poignets
liés aux chevilles,
Tu ne peux
qu’être chienne,
Alors avec la seule arme,
Qu’il t’a autorisée,
Qu’il t’a autorisée,
Tu mets toute ton ardeur,
A satisfaire son désir.
A satisfaire son désir.
Titillant,
Enveloppant,
Caressant,
Tu exprimes ton
talent,
Dans ce patient travail de sape.
Dans ce patient travail de sape.
Des couilles que
tu fais rouler et que tu aspires,
Tu remontes en le massant ce vit,
En en suivant les irrégularités,
En en suivant les irrégularités,
Jusqu'à sa tête couronnée,
ce gland dont tu excites le frein,
ce gland dont tu excites le frein,
Espérant l'éclosion de cette
première goutte,
Annonce d’une victoire prochaine.
Le lourd parfum de sexe emporte tes sens.
La chaleur du membre
sur ta peau,
Enflamme ton désir.
Enflamme ton désir.
La surface
lustrée du gland glisse sur ta langue,
Tel un bonbon acidulé.
La main
caressante dans tes cheveux,
La voix mâle qui flatte ton ardeur,
Tu aimes être
ainsi l"instrument de son plaisir.
Parce que
tu ne sais pas résister à la tentation,
Et parce qu’il
l’a voulu,
Le gland se
fraye doucement,
Un passage entre tes lèvres,
Un passage entre tes lèvres,
Et trouve sa
place sous ton palet.
Tu suces le sexe,
Avide de son goût musqué.
Avide de son goût musqué.
Tu pompes
comme pour étrangler,
Cette tête de serpent lubrique.
Cette tête de serpent lubrique.
Tu branles avec
énergie ,
Faisant petit à petit,
Faisant petit à petit,
Le nid de cet
invité savoureux.
Les mots sont
crus,
Ta bouche est
pleine,
Tes lèvres
baveuses
Le sexe turgescent
vibre,
Dans l’imminence de l'explosion,
Dans l’imminence de l'explosion,
Les mouvements se fond plus profonds.
Et la main qui saisit
ta crinière impose le rythme,
Bloquant par
moment le tempo,
Pour laisser la verge
plantée jusqu’à la garde,
Dans ta gorge déformée
par la saillie.
Tu étouffes de ce
gland,
Enfoncé derrière ta luette.
Enfoncé derrière ta luette.
En apnée entre
deux va-et-vient,
Le sang monte à
la tête,
Étourdissant tes
sens,
Tu vibres à
l’écho des bruits de succion,
Dans ce marécage
de bave,
Aussi trempée que
le marigot de ta chatte,
Et qui coule sur ton menton.
Et qui coule sur ton menton.
Tu n’es plus
qu’une bouche
à baiser.
Mais tu aimes ce moment,
Instrument de jouissance,
Attentive à
toutes les pulsations.
Quand tu subis avec abnégation,
Les derniers assauts de cette bataille,
Qui s'achève dans un râle libérateur,
L’explosion du volcan décharge son foutre,
Et remplit ta
bouche,
De ces saveurs douces et acidulées,
De ces saveurs douces et acidulées,
Que tu aimes tant
déguster.
Alors derrière ton regard reconnaissant,
Il a bien tapi,
Ce petit sourire malicieux,
Un goût de victoire,
….Gourmandes!