Fallait-il cette
pointe érigée au travers du coton ?
Faillait-il ces
boutons dégrafés,
Pour laisser apparaître une jolie coupole ?
Fallait-il ces mains pour délicatement la relever,
Et laisser
l’imagination s’envoler,
Sans savoir dans quelle direction la mener?
« Faites
selon votre plaisir, Monsieur ? »
Dont acte !
Un bandeau pour masquer votre regard,
Un cordon pour
lier vos poignets,
Il n’en faut pas
plus pour prendre le contrôle.
Vous ne vouliez
pas mes mains,
Elles sont là à
prendre possession de votre corps,
Recevant la
chaleur de votre peau,
Traçant la courbure de
vos formes,
Qu’elles
s’appliquent à découvrir.
Un zip
qui descend,
Un pantalon qui glisse doucement à terre,
Un pied déchaussé qui dévoile sa finesse,
Des doigts sur la dentelle du tanga,
Une bouche qui
suit le tracé de l'aine,
Pour retrouver
le ressaut de votre pubis.
Mon nez qui hume connaisseur,
Des secrets de votre intimité,
Les senteurs.
Des secrets de votre intimité,
Les senteurs.
Debout au milieu
de cette pièce,
Fragile
dans votre tenue d’Eve,
Face à cet inconnu qui ensorcelle.
Face à cet inconnu qui ensorcelle.
Maître,
Il corrige votre port,
Il corrige votre port,
L’écartement de
vos jambes,
La cambrure de
vos reins,
Et vous
habitue à l’offrande de votre corps.
Amateur,
Il admire le grain de votre peau,
Apprécie la douceur de votre buisson,
Ecoute les cris et les soupirsIl admire le grain de votre peau,
Apprécie la douceur de votre buisson,
Savoure les frisons provoqués.
Tyran,
Tyran,
Ouvrant sans réserve ce qui se dérobe,
Faisant fi de vos
suppliques,
Face aux désirs
impératifs,
Emportant vos faibles
défenses,
Braver les
interdits,
Empalée sur des doigts inquisiteurs,
Vous sentir envahie de toute part.
Comme un musicien,
Découvrant son nouvel instrument,
Découvrant son nouvel instrument,
M'accorder à vos
soupirs.
Quand de mes
doigts,
Violoniste au cœur de vos
zones érogènes,
Je commande à
votre plaisir.
Je bois le chant
du plaisir qui vous gagne,
Car implacable à vous opposer,
C'est vers la jouissance,
Que je vous emporte.
C'est vers la jouissance,
Que je vous emporte.
Je goûte à votre
peau,
D’une langue serpentine,
D’une langue serpentine,
De votre oreille
à la pointe de vos seins,
Cueillit par mes doigts inquisiteurs,
Au plus secret de
votre intimité.
Je m’enivre du
sirop de votre indécence,
Que vous jutez comme
une chienne.
Alors, pour cette
première rencontre,
et faire ma connaissance,
A genoux entre mes jambes,
A genoux entre mes jambes,
Votre bouche vient humer mon corps,
Lécher ma peau,
Lécher ma peau,
Et pour prouver votre déférence,
Votre bouche vient engloutir mon
sexe érigé,
Pompant avec application,
Pompant avec application,
Pour boire sans rien perdre,
Les salves bouillonnantes,
D'une jouissance consentie.
Les salves bouillonnantes,
D'une jouissance consentie.
Accepterez-vous
les règles de ce jeu ,
Où le plaisir
d’être et de donner rassemble?
Supporterez-vous ces sensations contradictoires,
Mélange de douceur et de tendresse,
D'inconfort et de douleur,
Par ma seule volonté imposées?
Jusqu'où
repousserez-vous les limites,
De votre morale bourgeoise,
Et de cet amour propre femelle,
Pour oser ne plus
qu’être corps et âme,
Dans l’abandon et
le respect.
Sur ces chemins tortueux de l’âme,
Serez-vous cette novice volontaire,
Et en conscience, désireuse ...
...D'obéir?
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