En cette fin de
nuit caniculaire,
Un souffle chaud,
Traverse la fenêtre aux volets élargis,
Et passe sur mon
corps allongé sur la couche,
Comme une caresse
subtile,
Exercée par des mains expertes.
Un rêve pour
arriver au bout de la nuit...
Ouvrir le compas
de mes jambes,
Et comme mes poignets,
Peut être
maintenues par quelques liens,
L'abandon du corps comme exigence.
Un filet coule sur mon sexe alangui.
Doucement les doigts survolent,
Et font
glisser l’huile parfumée sur ma peau.
La promenade est
douce
N’oubliant aucun espace.
Méticuleuse avec cette précision du geste,
Patiente à en devenir moine,
Conquérante de n'avoir aucune limite,
Entêtante à devenir le seul point d'attention,
Obscène de mots qui l'accompagnent,
Délicieuse des sensations qu'elles procurent.
Lentement,
Le désir
se tend,
La chaleur du corps qui s'enflamme,
Exhale
les parfums capiteux.
Comme une douce
enveloppe
Les doigts
fugueurs voltigent ,
De ci, de là,
Frôlent puis se posent taquins,
Pour
ébouriffer le matin,
Toujours dans ce
lent et implacable balai.
A cheval sur mon sexe lubrifié,
Tu déposes
doucement ta raie.
Dans la moiteur
de ton désir.
Augrès du lancinant
va et vient de ton bassin.
Salope, au son de
mes gémissements,
Tu te branles sur
ma queue,
Ton regard plongé
dans le miens,
Quand tes lèvres
me décalottent,
Ta petite perle
roule sur mon frein.
Tu savoures ton plaisir,
Autant que d'entendre le mien.
Jouant de ta cambrure,
Il te suffit d'une inclinaison
plus marquée,
Pour que mon sexe
concupissent,
Ne cherche qu'à se dresser,
Et se retrouve aventurier au creux de tes reins.
Les profondeurs
de ton fourreau.
Comme dans un
ralenti au cinéma
Tu m’avales jusqu’à
la garde
Pour le faire
réapparaître,
Fier de t’appartenir,
Et dégoulinant de
ton suc.
Quand tu me
laisses te perdre,
Je sais que c’est
pour le plaisir,
De sentir une fois encore
Mon gland
scintillant écarter le seuil
De ton con ébahi,
Et venir caresser de sa chaleur,
La moiteur de ta muqueuse,
Ou raisonne avec force,
Le clairon de ton plaisir vaginal.
Dans lequel tu m’emportes
en cadence,
Tu gémis tes
encouragement,
En écho à mes
rugissements,
Faisant de moi un
volcan prêt à exploser,
Attendant avec
patience ce moment,
Ou de guerre
lasse tu recevras ma rédition,
Le trait libérateur d’une salve de foutre,
Déchargée au fond
de ton ventre
Allez ma chienne,
Après ce beau labeur,
Il est temps pour toi de savourer ta victoire.
Envole toi vers les étoiles,
Pisse ton plaisir sur mon ventre en feu,
Abandonne tes dernières forces,
Et rejoins moi ...
...Dans les étoiles !