Tu as laissé ton
amour propre,
Pour obéir à sa consigne,
En tête à tête avec le mur,
A distiller ton regard noir,
Ouverte à sa caresse.
Patiente.
Sur la poignée de la deuxième porte,
Tu as perdu une à une, alouette,
Les plumes qui te paraient,
Pour te laisser en tenue d’Eve,
Devant le miroir de tes griefs,
Sous son regard inquisiteur.
Dénudée.
De la troisième porte,
Il a décroché ses cordes,
Chanvre brut pour tisser avec patience,
Ce harnais de chienne
Aux senteurs entêtantes,
Qui te colle encore aujourd'hui à la peau
Habillée.
A quatre pattes, tu as franchi,
Le seuil de la quatrième porte,
Accompagnant son pas,
La démarche chaloupée,
Au bout d'une laisse improvisée,
Attachée à ton cou,
Qui t'a mené, petite chienne,
Jusqu’à ton pied d’estale,
Devant son trône.
Devant son trône.
Exposée.
Il ne t'aura fallu qu’un mètre d’audace,
Pour traverser cette cinquième porte,
Et te retrouver entravée sur ces cuisses.
Les fesses offertes au supplice,
L’empreinte rougie de sa main implacable,
Dont les claquements cadencés,
Faisaient écho à tes cris de protestation.
Sanctionnée.
Une chaîne d’acier rivée à tes seins ,
Te tira pour franchir le pas de la sixième porte,
La bouche pleine d’un mord boule,
Pour répondre à ton désir de mordre.
Echo à
la morsure entêtante,
De ces mâchoires d’acier,
Accrochées à tes tétons,
Qui irradiaient tout ton corps,
Entre douleur lancinante,
Et plaisir
d’indécence,
Souffrance
C’est le con farci d’un vilain garçon,
Que tu as franchi la septième porte,
Lent va et
vient siliconé,
Manœuvré d’une main habile,
Qui te pousse à chanter,
Des soupirs de chienne outragée,
Distillés à son oreille attentive.
Et pourtant délicieusement,
Concupiscente.
C’est le cul étoilé,
Que tu as franchi cette huitième porte
Fermée depuis si longtemps,
Il a ouvert ta rose,
Doucement et
patiemment doigtée,
Généreusement labourée par ses soins
Avant de l’orner avec cette fleur de métal,
Lourde et froide dans ta bouche,
Douce présence qui dance,
Maintenant dans ton fondement,
Possédée.
Devant la neuvième porte,
C’est au diable que tu as tendu un martinet,
Andromaque le con écartelé,
Jutant son plaisir sur ce sexe turgescent,
Que tu baisais comme une chienne,
Tout en appelant à
la morsure du cuir,
Sur ta peau brûlante de désir,
Sur ta peau brûlante de désir,
Plaisir de l’obscène,
Devant ces barrières levées,
Reconnaître le pouvoir,
Emprise tyrannique et délicieuse,
De celui qui te guide sereine,
Sur des chemins toujours plus inconnus,
Où de nombreuses portes,
Attendent encore d'être ouvertes.
A ces pieds toujours plus fière,
…Encore!