Et pourtant
espérer,
Sans crainte,
laisser l’ombre t’envelopper,
Humblement, se
laisser envahir,
Renoncer à son
égo,
La voix douce qui
guide,
La main ferme qui
s’impose,
Sur ta nuque
offerte,
Confiance.
Sur tes poignets,
Les cordes qui se
lacent,
Perspective d’une
entrave.
Sourire à cette
onde,
Qui te parcours le
long du corps.
Interrogation,
Audacieuse ou
téméraire,
Attente dans le
silence
Chercher le
regard,
Imaginer la suite,
Alouette,
Patient
effeuillage,
Craindre le
regard,
Espérer la clémence,
Effacer cette
ombre,
Ouvrir la porte
demeurée close,
Libérée de ses
propres griefs,
Laisser vivre les
espoirs,
De s’abandonner
enfin,
S’ouvrir à
l’autre,
Lâcher prise.
A l’autorité se
soumettre,
Espérer la
caresse,
Relever les défis,
Tendre tes
fesses,
De ces jeux sucrés-salés,
Où plaisir et
douleur se mêlent,
Où mutinerie rime
avec audace,
De ces lanières
qui cinglent,
Donner le jus de
ton indécence complice.
Toute la palette
des sensations,
Tous les rôles,
De l’amante
attentive,
A la chienne de
plaisir,
De la femme
épanouie,
A la vilaine
qu’on punie,
Faire de lui
enfin ton maître !
Sur ce territoire,
Sur ta peau,
Dans ton âme,
Il est le
suzerain,
Et de son bras de
séculier,
Il a droit de vie
et de mort.
Pour lui tes cris,
tes soupirs,
De lui ces
jouissances qui emportent,
Tel un fétu de paille,
Âme à la dérive,
Corps à l’abandon
qui cherche à ses pieds,
Un havre de paix.
Ô mon maître,
Emportez-moi.
Libérez-moi de
mes chaines morales,
Asservissez mon
corps ,
Faite de moi ce
calice pour étancher votre soif,
Et laissez-moi
prendre soin de vous,
Soumise à vos
désirs, à vos commandements,
Je ne veux plus
être que….
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