Partis à
l’aventure de ce corps,
Apaisé sur
la couche,
Dans la pénombre du petit jour,
Dans la pénombre du petit jour,
Douce comme une caresse,
A peine frissonnante
d’avoir été dévoilée,
Tiède comme ce bon pain
du matin,
Qui irradie dans la main,
Sa chaleur gourmande,
Et appelle à plus d’appétit.
Contre,
Mon corps nu qui
te rejoint,
Allant au contact,
Comme aimanté pour m'attirer,
Ta peau s’imprime sur moi.
Accueillante,
Elle s’offre
en douceur,
Réchauffe mon ardeur,
Et allume mon désir,
Qui se dresse contre toi.
Mes caresses possessives,
T’ouvrent lentement,
Mais avec
autorité.
Mes doigts soufflent,
Sur les braises
de ton plaisir,
Au son de tes premiers
gémissements.
Ma bouche se fait gourmande,
Ma langue serpentine,
Pour allumer tes sens
Ma bouche se fait gourmande,
Ma langue serpentine,
Pour allumer tes sens
Perlent déjà des gouttes de rosée,
Où se pâme le désir mâle,
Dure et tendre à la fois,
Glissant entre tes lèvres
S’immisçant derrières tes faibles barrières
Dure et tendre à la fois,
Glissant entre tes lèvres
S’immisçant derrières tes faibles barrières
Pour mieux te posséder.
Nos corps se cambrent,
Se mêlent dans
cet incendie,
Où seul règne les feux du
désir.
Nos peaux embrassées,
Lustrées de leurs jus,
Glissent l’une contre
l’autre
Et claquent dans ce
rythme syncopé,
Nos corps se tendent.
Tes griffes se plantent
Pour mieux me retenir.
S’imprimer l'un à l’autre,
Ne plus faire qu’un.
Nos corps brûlent de ce feu divin
Nos corps brûlent de ce feu divin
...Jouir!