Accrochée sur cette toile
Entre ciel et terre,
Il a fait de toi la reine
d’un soir,
L’araignée docile et
ouverte,
Sous la lumière des
projecteurs,
Exposée aux regards d’un assemblée,
Affamée de désir.
Caudaliste impitoyable,
Il t’a laissée là,
Chienne à l’abandon
Les yeux bandés
Dans cette tenue légère qui
n’interdit rien,
Ouverte à toute les
audaces,
Sous la contrainte des
liens qui t’écartèlent
Dans le silence des mots,
Offerte à la caresse
inconnue,
Les mains se font audacieuses,
Embrassant les seins,
Plongeant dans le string,
Pour t’arracher tes
premiers soupirs.
Hommes et femmes,
Comme avides de tes émois,
Prennent possession de
ton corps.
Seuls ou à plusieurs,
D’abord par la douceur,
Puis par la force,
Sans exclure quelques tyrannies,
Mordantes ta peau.
Te voilà devenue
l’esclave,
Crucifiée par cette verge
conquérante,
Qui défonce au pilon,
Ton cul écartelé,
Et de ces doigts femelles,
Qui labourent ton con,
Et jouent de ta perle,
A t’en faire devenir
fontaine.
Tu cries,
Tu jouis,
Tu supplies,
Pantin de plaisir,
Sous les yeux de la foule,
Aiguisés de désir,
Et tu le sais ceux de ton maître,
Qui savoure ta défaite.
Tu ne comptes plus les
mains,
Les queues raides sur ton
corps,
Venue te labourer,
Te défoncer,
Te défoncer,
Et cracher leur foutre
sur ta peau,
Dans le spasme musical des
chaines,
Secouées de leurs assauts
syncopés,
Et de tes cris de
jouissances
>Quand les forces
t’abandonnent,
Il te libère enfin.
C’est à ses pieds que tu
le remercies,
En prenant son sexe dans
ta bouche,
Jusqu’à ce qu’il t’honore
de sa sève.
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