Sur ta peau,
Je trace ma route
Pas de cailloux blancs,
Juste quelques gouttes de feu,
Pour enflammer les sens,
De ton corps contraint,
Ouvert par les cordes.
Devant tes yeux,
La flamme danse étincelante,
Envoutante et mordante,
L'esprit se fige,
Attente de l'instant,
Ou plus rien ne retiendra le flot.
Le ventre papillonne.
Surprise de cette première larme,
Qui s'étale sur ton sein,
La chaleur gagne,
Le corps se contracte,
Et gémis,
Douleur.
Le rythme s'accélère,
La précédente goutte à peine figée ,
La suivante s'étale,
Et ravive la brulure à peine effacée,
Lent déplacement de la flamme,
Tu cries, tu insultes, tu jures
Tyrannie.
Sur ta peau,
La cire coule à flot
Tel un ruisseau,
Comme la lave du volcan
Envahissante et obscène.
Tu implores et tu mouilles.
Suppliciée.
Le ventre gronde,
Le corps se débat,
De ne savoir s'échapper,
L'esprit crie et se rebelle,
De voir l'incendie s'étendre,
Confusion de sens,
Jouissance.
Hors de contrôle,
Impuissante face à la douleur,
Au feu qui rampe sur ta peau,
Répond l'eau de ton corps,
Qui coule entre tes cuisses
Et la fierté de se savoir possédée,
Objet de plaisirs,...
Abandon!