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mardi 4 mai 2021

La sanction

Conséquence inéluctable,
Les règles étaient clairement énoncées,
D’évidence tu les as ignorées,
Circonstances particulières ou provocation,
Qu’importe les faits sont avérés,
Et reconnus sans grande contestation.
Evidence.


Face à ton âme rebelle,
Agir sous contrainte eut été vain.
Mais c'est ce même esprit,
Qui au risque de se renier, 
S'en  remet à mon jugement,
Pour comprendre et accepter,
Cette juste réparation,
Impérative


Négocier!
Croies-tu pouvoir en fixer les conditions ?
Probablement pas, mais tu essais,
Appel à la clémence,
Comment ?  Avec quoi? Combien ?
Sur chaque point, à mon invitation,
Tu donnes ta vision ,
La sentence reste mienne,
Proportionnée.


Pour faire de cet échange, 
Une réalité à vivre,
Il n’y a pas trois pas,
Probablement pas les plus faciles
Mais les mots n’ont pas de raison,
S’ils ne sont pas éprouvés au réel,
Inflexible je demeure.
Lentement tu t'avances,
Action.


Suppliciée penchée en avant,
Coudes posés sur la chaise,
Descendre la frêle barrière de coton,
Qui pourrait faire écran,
Exposée à la caresse du cuir, 
Rectifier ta position,
Exigence.


Quand le premier coup claque,
Ton cri qui répond en écho,
Mouvement reflexe,
La chaleur irradie,
Reprendre la position attendue
Compter à voix haute : Un
Précision.


Le temps est long,
Mais dans un tempo régulier,
Ton bourreau distille ses coups,
Méthodiquement sur chaque fesse
Avec une égale fermeté,
A chaque coup la brulure grandi
Et t’arrache ces cris à peine étouffés
Résistance.


L’onde envahissante te vrille
Endurer ou renoncer,
Quand ton corps essaie de se dérober
C’est une main ferme
Qui  te ramène à ta position,
Avant de reprendre son ouvrage, 
Implacable.


Au dernier coup libératoire,
Le corps tendus se relâche,
Les fesses en feu,
Les larmes aux yeux,
C'est une voix tremblante,
Au bord des sanglots,
Qui répond à la question.
Suffisant pour éviter la récidive?
Contrition ...

....Merci mon Maître!





samedi 10 avril 2021

Escargot

Prendre son temps
Lentement se glisser,
Parcourir par mont et par vaux,
Ce tendre chemin vallonné vers le plaisir,
Décidément curieux de découvrir,
Prêt à te fouiller,
Goutant les parfums capiteux sur ta peau,
Assurément lubrique,
Quand il va vers l’intime,
Perverse à te faire succomber
Sous sa caresse assassine.
Laisser son empreinte invisible,
Et pourtant indélébile, 
A s'imprimer sur ta peau,
Pour ne jamais oublier…

Photo prise chez "La curiosità è donna"

…Unis !


vendredi 20 novembre 2020

Parfum


 Retire-la!

Oui, maintenant!

Non, personne ne te regarde.
Fais-le!

Oses ce premier mouvement,
Parce que je le veux,
Parce que l'indécence te va bien.

Lentement,
Pousse-la sur tes cuisses
Accompagne là au-delà de tes genoux
Fais la glisser le long de tes mollets.

Calmement,
Soulève une jambe pour te dégager
Du bout des doigts,
Rattrape-la sur l'autre pied,
Roule-la au creux de ta main.

Audacieuse,
Pose-la sur la table,
Repousse la vers ma main,
Ne te cache pas,
Sois fière d'être mienne.

Ne quitte pas mon regard
Dans ma main,
Encore chaude et moite,
Et quand je la hume,
Ce délicieux parfum de stupre,
Qui me fait te désirer un peu plus.

Ce soir assurément,
Dans ce restaurant,
Anonyme au milieu des convives,
Et pourtant à mes yeux,
Délicieusement lubrique,
Je suis fier que tu saches
Etre ...


... Ma petite pute !

dimanche 15 novembre 2020

Redescente

 Laisse-toi aller,
Quand tu as tout donné,
Au sortir de l'épreuve,
Revenir d'un autre univers,
Plein de sensations entières,
Quand tout se relâche,
Ne retiens rien.
Donne-toi sans retenue...

...Je suis là!


mardi 12 novembre 2019

Dévoiler

Ouvre-la!
Lentement,
Dévoile ce que tu caches
Qui ne demande qu'à être pris.

Ouvre-la!
Bouton après bouton
Jusqu'au dernier
Jusqu'à la liberté.

Ouvre-la!
Oui, ouvre-toi!
Ne dissimule plus rien
Et offre-toi!

Ouvre-la!
Car tu es ...

... Mienne!

dimanche 27 octobre 2019

Prendre

Prendre.
Parce que j'en ai envie
Parce que j'ai faim de ce goût de toi
Parce que je veux te dévorer

Sans préavis
Parce que je n'attends plus
Parce que c'est vital
Parce que tu es mienne

Sans réserve,
Parce que je veux tout,
Parce que la pudeur est pour les autres
Parce que j'aime que tu t'abandonnes
Oui, te prendre...
....Encore!

jeudi 3 octobre 2019

Reconnaissance


Ne crains pas l'abondance,
Reçois sans mesurer,
La salve douce et tiède,
Qui coule lentement,
Sirop de plaisir,
Pour toi versé,
Cadeau de maître,
Reconnaissance,
Pour...
...Sa chienne!

jeudi 26 septembre 2019

A ta place


Dans une douce sérénité,
Retrouver à ses pieds,
Cette position humble,
Et pourtant sentir sur tes épaules,
La chaleur d'un regard bienveillant...

... Appartenir!

Emprise


Même loin de lui
Ne pense pas échapper à son emprise,
Il te possède,
Et tu es ...

Sienne!

Guidée


Laisse moi guider tes pas.
Abandonne toi à mes choix pour toi,
Savoure l'attention que je te porte,
Jouis des épreuves que je t'impose,
Je prendrais ce qui m'est dû,
Pour te rappeler et honorer
Ton engagement d'être ....

...Mienne !

mardi 6 août 2019

Chrysalide

Patiemment
Sur ton corps dénudé,
Il tisse sa toile,
Méthodique,
Suivant ce plan bien ordonné,
Au combien répété dans ses rêves,
Faisant de ces nuits des séances de travail,
Pour être prêt,
Maintenant qu'avec toi, 
Le temps file,
Alors qu’on voudrait le vivre,
Longtemps.
Attentionné,
Il n’hésite pas à corriger,
Repositionner ses cordes,
Vérifier que la tension est suffisante,
Pour imprimer son empreinte sur ta peau,
Enserrant ta poitrine pour mieux la révéler,
Tendue de désir,
Appelant la morsure,
Impatiente.

Attachée,
Des bras aux jambes,
Cocon au parfum chanvre,
Tissé autour de toi,
Toujours plus contenue,
Alors que les cordes s’impriment dans ta chair,
D’une liberté perdue,
Tu gagnes en sérénité,
Abandon.
Impuissante,
Sensation Immobile,
Monolithe allongé sur la couche,
Tu ne sais plus que ressentir,
Chaque contact sur ta peau,
Incapable de t’opposer,
A ses désirs sadiques,
Qui jouent de cette sensibilité nouvelle,
De la morsure de ces griffes fauves,
Qui parcourent ton ventre,
A la caresse intrusive,
De ses doigts sur ton sexe,
Hypersensible.

Possédée,
Explosion des sens,
Contenue dans les cordes,
Il use,
Il joue de ton corps,
Comme un musicien,
Artiste poussant son instrument,
Vers des tonalités nouvelles,
Douleurs et plaisirs d’indécences subies,
Paroxysme d’une jouissance étouffée,
Dans le lacis des cordes,
Que tu cries à gorge déployée,
Emportée.
Chavirée,
Tu n’es plus,
Objet de plaisir,
Mâle, il s’impose,
Servante dévouée,
Tu lèches, tu pompes,
Ce qu’il expose à ta bouche
Et dans ce plaisir qu’il s’offre,
Au-dessus de toi,
Il exulte dans un râle,
Qui laisse sur ton visage,
Les reliefs de sa jouissance,
Abusée.

Relâchée,
Un à un les nœuds se desserrent,
Chaque passage de corde,
Laisse sur ta peau,
Une empreinte profonde,
Et pourtant bien trop éphémère,
Le corps libéré se relâche,
L’esprit appelle une autre emprise,
Dans ces bras retrouver ta liberté,
Qu’ailleurs tu ne sais trouver...
...Attachée !






vendredi 26 juillet 2019

Respirer



Tout conte toi dans ce petit matin,
A respirer ta peau,
A inspirer ton souffle doux,
Au tendre parfum de désir,,
Apaisé d’avoir trouvé son port,
En laisse au creux de ma main.

Savoir l’émotion t’envahir,
A chaque mouvement de mes doigts,
Entendre ces vagues de bien-être,
Qui remontent du plus profond de toi,
Soupirs que tu ne sais pas retenir,
Souffle vital empli de tes émois.
Te respirer à s’en enivrer,
Pour se préparer à une longue apnée,
Et garder ces moments de nous,
Au plus profond de moi,
Quand ton souffle  se fait court,
S'anime au rythme syncopé,
De mes assauts insatiables.

Au plus fort de nos ébats,
Savourer ces cris libérés,
De ta gorge étranglée,
Victoire sur l’amertume de nos vies,
Respirer ton sexe trempé de nos ébats
Parfum de jouissance,
Souffle de nous retrouvé,
Oui, te respirer...
... Encore !

dimanche 3 juin 2018

Gallinacé


Lentement,
Mais à bien y regarder, 
Fendant l’air comme jamais.
Doucement,
Et pourtant si fermement accroché,
Que rien ne semble pouvoir l'écarter.
Glissant avec obstination,
Pour faire son chemin sur cette terre étrangère.
Les antennes dressées,
A la recherche du meilleur chemin.
Attentif à susciter l’étonnement,
Il émeut par son abnégation à donner le meilleur.
Souple à lever bon nombre d’obstacles
Et pourtant si inflexible dans ses décisions,
Il est là contre toi.
 

Après l’orage,
Et  l’odeur de la pluie qui submerge
Avec le chanvre, il glisse doucement
Ta peau pour terrain de jeux
Ton buisson pour se perdre
Opiniâtre aventurier vers l’indécence,
Virevoltant, il enlace et  noue fermement
Livrant béantes les portes du plaisir
Avec ce parfum enivrant d’abandon,
Dans lequel il sait si bien te perdre.
 Au clair de ta lune,
Vagabond érigé hors de sa coquille,
Le plaisir exhale ses senteurs animales,
Et s’immisce opiniâtre,
Au plus profond de ton corps,
Soupirs et cris,
Pour accompagner la musique de la nuit
Le pinceau conquérant,
Trace des chemins audacieux,
Pour exulter sur sa toile,
Ses salves empourprées de couleurs,
Et fixer dans nos mémoires,
Les images éternelles de ces instants volés.

Au lever du jour,
Gallinacé tendre et rieur,
Ce n'est pas avec des gouttes de rosé,
Mais à l'encre de Chine,
Qu'il a laissé son image éphémère,
Sur la peau tendre de ton sein, 
Mais tu le sais,
C'est nuit après nuit,
Ouvrier patient à l’écoute de tes aspirations
Qu'il creuse ce sillon profond,
Dans ta chair de chienne,
Alors demain, ma belle,
Quand la pluie du soir reviendra,
Indécente et complice,
Ouvre cet imperméable,
Jeté pour lui sur ta peau nue,
Allonge-toi dans l’herbe mouillée,
Dans cette posture imposée,
Qu'il aime te voir prendre
Et laisse couler sur toi les gouttes d’eau
Encore une fois,
Ce sera, à n'en pas douter,
La fête …

… A l'escargot!

vendredi 23 mars 2018

Tes larmes pour cadeau


Devant moi,
Chienne aux pieds de son maître,
Face contre terre.
Pour exposer à mon regard,
Ton cul rougi par la fessée,
Un beau fruit mûr,
Tendu vers le ciel.
Exposé comme une offrande,
Prendre le temps d’un silence,
Perception de l’indécence

Face à cette croupe offerte,
Le désir se fait impérieux.
Mes doigts jouent la fuguent,
Ta peau comme terrain de jeu.
Balade ludique sur ta raie.
Caresse douce entre tes lèvres,
Déjà baignées d’un sirop de désir,
Soupirs concupiscents de ma chienne.
Sans préavis,
Prendre possession de ton fourreau,
Un doigt pour commencer,
Trouver le chemin de ton antre,
Gémissements que tu ne sais retenir.
Deux doigts,
Inspection intime,
Caresser les parois chaudes de ce gant,
Le sentir palpiter de ma présence.
Trois doigts,
Agrandir l’ouverture de ton sexe,
Branlée sans ménagement,
Tu n’es plus qu’une chienne,
Aboyant son plaisir.

Au quatrième doigt,
Plus qu’une envie,
Te faire avaler mon poignet,
Et fister ton con écartelé,
A te sentir ainsi rempliée,
Possédée,
Outragée.
La houle orgasmique qui t’envahit est si puissante,
Que ton corps vibre tout entier,
Tu brames ta jouissance,
Hors de contrôle,
Tellurique.

Vidée de toute force,
Ton corps reste>
Des répliques de cette jouissance imposée,
Mais libérée de mon emprise,
C’est maintenant un tsunami d’émotion,
Qui viens te submerger,
Et t’emporte dans de longs sanglots.
Que rien ne semble pouvoir taire.
Comme si les larmes sur tes joues,
Répondait à cette mouille,
Qui dégouline entre tes cuisses.

Relevée entre mes jambes,
Ta tête posée sur ma cuisse,
Prendre ton corps nu au creux de mes bras,
Et te faire un abri,
Avec ma voix pour t’accompagner.
Te laisser vivre à fleur de peau,
Ce que ton corps ne sait plus contenir.
Et laisser ces larmes couler sur tes joues.
Non ne retiens rien!
Ni tes pleurs,
Ni ce sourire,
Qui finalement revient sur tes lèvres,
Émue et heureuse de ce lâcher prise,
Depuis trop longtemps retenu.
La tête qui se relève,
L’esprit reprend doucement pied,
Dans ce regard mouillé de chienne,
Je lis de la reconnaissance,
Ton allégeance.

Donnes moi tes larmes ma soumise,
Encore!
J’ai soif de tes abandons.
Je revendique ce privilège,
De posséder sur ton corps,
D'emporter ton esprit.
De ta souffrance ou ton plaisir,
Ces larmes versées paur moi,
Par moi ton Maître,
Sont tout simplement,
Le plus précieux des joyaux…
….Mon cadeau !