Au centre du jeu pour une soirée
Soumises aux ordres de leur maitre
Complices dans ce destin qui les lie.
Vivre au plus près,
Dans l’épreuve,
Les émois de l’autre.
« Savoure, tu seras aux premières loges! »
Privé du regard
Corps dénudés qu’on rapproche
Liens qui enlacent et se referment
Contact imposé,
Dans ce face à face indécent
Où les corps se mêlent,
Les formes femelles se révèlent,
et s'impriment.
« Imprègne-toi de ce corps qui s’offre »
Dans cette obscurité partagée,
Comme un murmure à l’oreille,
Le son d’une voix qui interroge,
Le souffle d’une respiration rapide,
Le parfum capiteux qui exhale,
La chaleur moite d’une peau douce
Qui caresse à chaque mouvement fébrile
« Sens l’inquiétude monter en elle !»
Au son des sévices infligés,
De main de maitre,
Le souffle se syncope ,
Au rythme des lanières
A chaque claquement sur la peau,
L’onde se propage dans ce corps,
Qui se tend et se relâche
Le cri qui l’accompagne,
Entre surprise et douleur.
Est toujours plus intense,
Bientôt sans retenue.
« Ressent comme elle se libère »
Quand la main remplace le cuir
C’est pour plonger dans l’intime,
Et fourrager sans ménagement,
Les orifices de la suppliciée,
Les mots sont crus,
Les cris indécents et délicieux,
Le parfum de stupre s’élève
Quand la mouille inonde les peaux
Dans un dernier sursaut,
Un long râle de plaisir s’échappe
Le corps tremble,
De ces vagues qui submergent
« Ecoute ce corps qui raisonne!»
Lentement ta complice s’apaise,
Soulagée et reconnaissante.
Tu étais spectatrice,
Maintenant…
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