Métal glacé,
Enfilé lentement sur ta queue,
Puis l’une après l’autre,
Tes testicules poussées dans l’anneau,
Qui passe derrière tes bourses
Enserrées.
Comme un masque de fer,
Serpent prêt à cracher son venin,
Tube d’acier venant gainer ta verge,
Laissant apparaitre derrière les barreaux,
Ton gland décalotté,
Prisonnier.
Cliquetis du cadenas,
Liant l’anneau et la cage,
Dernier claquement métallique,
Cadenassé,
Entre ses doigts, la clé de ta liberté,
Possédé.
Dans son regard, le pouvoir,
Sa main qui soupèse le lourd attelage,
Ses doigts qui jouent avec tes bourses,
Et viennent caresser le gland enfermé,
Ton désir qui grandi,
Comprimé.
Voudrais-tu jouir ?
De cette langue vicieuse,
Qui vient te titiller,
Sur cette vulve ouverte et juteuse,
Qui vient se branler sur ce gode d’acier,
Frustration.
Remettre son pantalon et sortir,
Ce soir, à chacun de tes mouvements,
Humiliation et désir,
Femelle allumeuse,
La cage se rappellera à toi,
Emprise.
Jusqu’à quand ?
Désir, elle seule le sait,
Penses à cette petite clé dorée,
Pendue entre ses seins,
Comme ton sexe à ses desseins,
Perpétuité !