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dimanche 22 juillet 2012

Brumes matinales


De cette nuit où le désir a emporté la raison,
Elle veut garder,
Le murmure de ses désirs,
La tendresse de ses baisers,
La brulure de ses doigts,
L’indécence de son désir,
La force de ses mains sur ses hanches
La béatitude de sa chatte offerte à ses outrages,
La chaleur de ce pieux planté entre ses reins.
Et cette plénitude quand le plaisir emporte
Le gout de leurs sèves mêlés.
Combien de fois ?
Elle ne sait plus,
Ses forces l’ont abandonné,
La laissant attendrie,
Sa joue collée contre son sexe,
Dans l’attente d’un prochain frémissement,
Qu’elle aurait honoré de quelques baisers,

Elle reste accrochée à cet homme,
Dont elle ne sait plus se séparer,
Nichée dans son cou,
Le corps épuisé de ses assauts,
De ces corps à corps,
Où peau contre peau,
Les caresses ont cédé sous les coups de boutoir,
Où les baisers se sont fait morsures,
Où les gémissements se sont mués en cris
Où les frisons se sont faits jouissances.
Photo prise chez EleganceOfPassion

De leur image,
Je ne peux détacher mon regard,
Au milieu de la foule,
Dans cette rame de métro,
Les yeux embrumés,
De ce sommeil qui manque,
Après cette nuit d’amour ,
Qu’il a fallu rompre au petit jour,
Acte contre nature,
Trahison des âmes,
Torture des corps.

Quand enfin sur le quai,
Automate, elle descend  seule,
C’est d’un regard impuissant,
Qu’elle le regarde la rame repartir
C’est son âme qui l’abandonne,...
Photo Robert DOISNEAU


...Déchirure!


jeudi 9 février 2012

Fer rouge


Oh Madame,
Que dire de cet instant délicieux,
Où je courbe votre volonté,
Sur le bord de cette banquette.
Là, comme dans un rêve tant de fois imaginé,
Vous tendez votre croupe à ma caresse.
Votre serviteur en tenue strict,
Va, avec dévotion,
Honorer ses engagements.
Photo prise chez justEmanuell

Oh Madame,
Quel moment émouvant que celui,
Où glisse sur vos jarretelles,
Puis vos bas,
La culotte de dentelle,
 Qui masquait avec élégance,
Cette intimité si douce à mes pensées.
Laissez-moi, honorer de quelques baisers
Ce séant, promis depuis si longtemps,
Qu’enfin je le caresse,
Le flatte,
Avec la paume de ma main.
Photo prise chez ScentOfSlave

Oh Madame,
Choses promises, choses dues !
Je prends vos mains 
Les rassemble dans votre dos,
Vous savez,
Vous tremblez,
De vos dénégations irrecevables,
Vous faites le deuil.
La brûlure vous arrache un cri de surprise.
Et pourtant votre croupe se cambre,
Comme une invitation.
Photo prise chez Likica

Oh Madame,
Lentement administrée, 
Mais avec une belle énergie,
La fessée vous arrache ces cris de douleur,
Mais entre les coups,
Le plaisir vous inonde,
Concupiscente, 
Vous appelez à la clémence
« S’il te plait, baise-moi ! »
Je suis comblé,
Au summum du désir,
Je dégage mon sexe dressé,
Et m’empale d’un trait, 
Dans votre chatte inondée…
Photo prise chez Lordschuft

Oh Madame,
Vêtu avec élégance,
Une main posée sur vos hanches,
Je pilonne votre con,
Nous emmenant à l' accord parfait,
Plaisir suprême, 
Mêlant les sirops de nos jouissances.
Et sur votre lune,  
Marquée au fer rouge,
Cette empreinte de main,
Signe mon forfait…
…Serviteur !

samedi 4 février 2012

Allumer le feu!


Un couple assis sur des tabourets au bar,
Collets serrés,
La musique se fait entraînante,
Elle échappe à son partenaire,
Robe tube ultra courte,
Bottes à talon aiguille,
Sans le quitter du regard,
Monte les marches,
Qui mènent sur le comptoir,
Dans un déhanché allumeur.
Sourire qui ressemble à une arme.
« Mate mon cochon, c’est pour toi !.. »
Photo prise chez Daylymail.co.uk
Debout, accrochée à la barre,
Elle danse pour lui.,
Enchaînant les poses suggestives.
Elle ondule,
Elle tourne, se cambre.
Pour lui, elle ira jusqu’au bout,
Ostensiblement provocatrice,
Elle le veut brulant de désir.
Doigt levé dans sa direction,
«  Tu vas bander mon coquin !… »

Sur elle,
Elle sait son regard affamé,
Et ceux de l’assistance attirés.
Alors, dans le mouvement,
Elle descend les bretelles de sa robe,
Dévoilant une poitrine généreuse.
Ses canons gonflés de désirs,
Bouquets de douceur au creux de ses mains
Enlacent la barre.
Et toujours ce regard de braise vers son compagnon
« Bientôt ce sera ta queue !... »
Photo prise chez Corps Circuit
La parade continue.
Elle le veut incendie.
Alors, elle fait bruler les planches.
Quelques ondulations plus tard,
La robe n’est plus qu’un chiffon à ces pieds.
Pas même un string !
Tradition maison,
Les flammes courent sur le comptoir,
Et font danser les ombres sur sa peau.
Sa crinière noire,
Caresse le creux de ses reins.
Elle offre sa nudité à tous,
Ses fesses roulent,
Son pubis se colle à la barre,
Elle l'embrasse de ses lèvres.
Mais ce soir,
Lui seul la possédera.
 « Soit fier et dur mon beau, j’arrive ! »
Photo prise chez Tendre Bulle

Quand à la fin du morceau,
Elle redescend de la scène
Il est au zénith,
Mâle de cette offrande,
Impatient de le prouver.
C’est sans plus de pudeur,
Qu’elle vient se caler entre ses cuisses.
Droit dans les yeux, elle dispose.
« Maintenant, Baise-moi ! »
Photo prise chez Angerotica

Ce soir à l'Elixyr,
Le comptoir brûle encore….

…« Bon anniversaire, chéri !»