samedi 9 mars 2024

Heure de gloire

Au palais de luxure,
Plonger vers l’inconnu,
A la recherche d’une rencontre,
D’une main étrangère,
Chaude au touché,
Habille à la caresse,
Enveloppante à souhait,
Ferme pour étrangler,
Agile à pistonner.

Rester aveugle,
Se laisser apprivoiser,
Et faire la connaissance,
D’une langue humide,
Joueuse à te découvrir
Mutine à titiller les points sensibles,
Caressante en longueur,
Volage à se balader,
Vicieuse à te tendre.
Planté au plus loin,
Et s’abandonner sans réfléchir,
A cette bouche pulpeuse,
Douce à te décaloter,
Rencontre silencieuse,
Prompte à avaler,
Joueuse à mordiller
Vorace à aspirer,
Délicieusement profonde,


Derrière cette cloison,
Gourmande inconnue
Ne retient pas ton envie,
Sois persévérante,
A turbiner mon vit dressé,
Branle-moi avec énergie,
Pompe sans modération,
Engloutie moi à t’étrangler,

Allez viens, salope !
En bonne travailleuse,
Et délicieusement vicieuse.
A travers ce trou aveugle,
Gloire à toi,
Fais-moi gémir.
Je t’offrirai en rasade,
L’onctuosité de mon jus,
Allez, Vas-y ,…
…Suce !

vendredi 23 février 2024

Le cocu

Admire ta femme,
Regarde la s’apprêter de ces lingeries coquines,
Se faisant un devoir de se présenter,
Dans ses plus beaux atours,
Tu la sais espérer ce moment,
Pleine d’appétit pour cet inconnu,
Et déjà tu l’imagines en appétit,
Mouillée de ses pensées vicieuses,
Et toi prêt à combler cette ambition de plaisir.

Devant son invité,
En hôte prévenant,
Tu lui dévoiles son corps prêt à l’amour,
Tu lui dis ce qui la fera succomber,
Tu la fait se mettre à ses pieds,
Et tu lui tend cette laisse de pouvoir,
Pour qu’il lui donne ce qu’elle attend,
Et tu t’installes sur le fauteuil,
Au premières loges du spectacle,
Qu’ils vont te donner.

Chorégraphie de ses envies,
Regarde son regard gourmand,
Face à cette queue qui s’offre
Sa langue baveuse qui lèche.
Sa bouche qui s’ouvre en Ô,
Et se laisse envahir jusqu’à la garde,
La gorge déformée par ce gland avalé
Son souffle court après cette gorge profonde,
Son regard pétillant de bonheur qui te fixe.

Quand tu fermes les yeux,
C’est pour mieux entendre ses soupirs,
Quand le coquin la pénètre,
La petite chienne face à toi,
Jappe son plaisir,
Et appelle à l’outrance.
Dans ce rut animal où les corps claquent 
Ecoute la crier, Jurer
L’appeler à la saillie,

Putain,
Regarde la baiser avec alégresse,
Emportée par ce désir femelle d’être possédée,
Saisie par ses mains fermes qui la tiennent
Admire le balancé de ses seins,
Cadencés par cette queue conquérante,
Qui lui défonce le cul et le con,
Savoure quand son regard se perd,
Emportée par le tsunami de sa jouissance,
Le corps secoué des spasmes libérateurs.

Qu'elle est belle après l’amour,
Quand reconnaissante,
Elle vient lover son corps nu contre toi,
Caresse sa peau encore bouillante,
Le con baveux et maculée de foutre,
Constate maintenant qu’elle te revient,
Tu bandes de désir pour elle,
Toi, qu’elle reconnait comme unique,

… Son cocu !


mardi 16 janvier 2024

Libertine

Libre de t’écouter
Quand le corps et l’esprit réclament
Quand le goût du plaisir se manifeste
Quand la caresse n’apaise plus,
Rechercher cette âme secourable,
Qui saura enflammer tes sens,
Jusqu’à la jouissance.
Libre de t’aventurer
Sur ces chemins inconnus
Qui mènent au plaisir,
Au fil de ses rencontres
Où seul le plaisir décide,
Opportuniste à t’offrir,
Ou prendre le pouvoir,
Rencontre au gout de stupre.

Libre de t’offrir
Répondre à un sourire,
Désirer ces mains pour te prendre,
Ce sexe pour te remplir,
Ecartelée, outragée,
Sac à foutre,
Au milieu de cette orgie 
Ivresse des sens
Libre de t’éprendre 
Sans exclusive,
Plaisir hédoniste,
Au jacuzzi libertin,
Choisir au gré de tes humeurs,
Mâle ou femelle,
Ce corps qui te fera vibrer,
Et jouir sans retenue,

Oui, tout simplement…
…Libertine.

dimanche 31 décembre 2023

La traite

Prend cette queue dans ta main,
Ressens sa chaleur,
Caresse la avec douceur,
Promène tes doigts sur sa longueur,
Attarde toi sur le gland,
Oiseau dans son nid,
Décalotte ce grand chauve,
Joue avec son frein,
Cajolée.
Prend cette queue à pleine main,
Sens la grandir au creux de ta paume,
Etrangle cette hampe,
Pour en éprouver la raideur,
Branle la dans ce lent va et viens,
De la base du gland,
Au raz de ses couilles,
Laisse glisser ce gland,
Sur l’intérieur de ton poignet,
Pistonnée.
Prend cette queue éveillée,
Non, ne quitte pas son regard,
Fait lui lécher tes doigts,
Pour qu’il retrouver le gout de son sexe,
Fait le cracher sur sa hampe,
Et reprend implacable ta besogne,
Attrape ses couilles bien trop libres,
Fait les rouler sous tes doigts,
Emprisonne-les,
Quand l’autre main turbine,
Tendue.
Prend cette queue en laisse,
Enroule ce cordon à sa base,
Glisse le bien sous les couilles,
Et resserre le nœud coulant,
Pour bien étrangler l’ensemble,
Sens comme elle bande plus encore,
Comme au bout de sa corde,
Le pendu s’agite de spasmes incontrôlés,
Turgescente.
Prend cette queue à baiser,
Guide la entre tes lèvres,
Caresse toi dessus,
Barbouille la de ta mouille,
au bout de sa laisse
Force la à s’empaler en toi,
Et t’enfiler jusqu’à la garde,
Baise là au trop cadencé,
Garde la main sur la bride,
Pour lui donner le tempo,
Chibre.

Prend cette queue dans ton ventre
Vas-y chevauche hardie
Objet de plaisir pour toi Salope,
Sens la te ramoner le vestibule,
Fait claquer ses couilles sur ta raie,
Comme le sonneur joue de ses cloches
Fait la gémir de ce plaisir interdit,
Jute le tiens sans concession,
Savoure de la sentir monter en pression
Claquement d’un corps à corps
Tes mots crus pour accompagner ta jouissance,
Animale.
Prend cette queue esclave à ta main,
Rejetée du nid dès ton plaisir pris,
Et dégoulinante de ton sirop,
Reprend là d’une main ferme,
Emmène là jusqu’à l’hallali,
Mais ce soir, Salope,
Au moment où l’ultime jouissance,
Appelle encore le brasier de ton corps,
Laisse la pantelante,
Dans le vide sidéral de ta main évanouie,
Secouée de ses ultimes spasmes
Pour cracher sa sauce à tes pieds,
Piteuse de cette jouissance sacrifiée…
…Orpheline !


jeudi 30 novembre 2023

Alouette

 Alouette, Alouette,
Ne bouge pas,
Laisse-moi lentement,
Du bout de mes doigts émus,
Ouvrir un à un
Les boutons de ton corsage,
Pour révéler à mon regard,
Les courbes tendres de ta poitrine,
Et réchauffer mes mains,
A la douce chaleur de ton ventre,
Palpitant d’émotion.
Alouette, Alouette,
Qu’il me serait doux de descendre
La fermeture de ce zip,
Qui suit fidèlement les courbes de ton dos,
Jusqu’à la naissance de tes fesses.
Comment résister à l’envie de déposer un baiser,
A la base de ta nuque,
Quand mes mains feront glisser sur tes épaules fragiles,
Les bretelles de cette robe libérée,
Pour la voir glisser à tes pieds.

Alouette, alouette,
Si tu m’affliges de ce vilain pantalon,
Je viendrais à tes pieds retirer tes souliers,
Et quand je serai venu à bout de ce bouton rebelle,
Mes mains feront glisser l’intrus,
Sur le rebond de tes fesses,
Dont j’imagine la douceur au bout de mes doigts,
Et cette caresse délicieuse,
Pour suivre le long chemin,
Qui me mène à tes pieds.

Alouette, alouette,
Non ne soit pas pudique,
Je ne laisserai pas ce fin triangle de dentelle,
Dissimuler à mon regard,
Ce petit mont qui n’appelle qu’au plaisir,
Glisser mes doigts sous cet élastique,
Et baisser cette frêle barrière,
Pour trouver cette tendre chaleur humide,
Qui se révèlera à mes narines,
Le parfum capiteux de ton désir femelle
Alouette, alouette,
Me faudra-t-il dénouer ?
Délasser, déclipser,
Pour permettre à mes mains,
De s’emparer de ta poitrine,
Et voir ton désir se tendre,
A la pointe de tes seins
Que ma bouche assoiffée,
Voudra sans nul doute,
Venir dévorer,

Alouette, alouette,
Petit oiseau fragile,
Dans sa tenue d’Eve,
Tu viendras te blottir dans mes bras,
Car oui, soit en assurée,
Alouette, Alouette…
… Je te plumerai !

dimanche 12 novembre 2023

Lanières de cuir

Multitude,
Sur ta peau nue,
Eveiller ce corps ouvert à la caresse,
Promener ces lanières de cuir,
A la rencontre de tes courbes femelles.
Balade possessive.

Légères,
Quand elles effleurent ta bouche,
Ou la pointe de tes seins,
A la recherche de tes sensibilités
Sur cette peau frissonnante,
De s’offrir à l’inconnu.

Flexibles,
De ta gorge à l’intérieur de tes cuisses
Elles serpentent doucement sur ton corps,
Pour épouser tes courbes,
Et juste assez raiches,
Pour en garder le souvenir.

Possessives,
Quand jouant de leur longueur,
Elles se lianent autour de ta taille,
Ou viennent s’enrouler autour de ton sein,
Et l’étranglent sans concession,
De toute leur affection.
Intrusives,
Quand cheminant entre tes cuisses,
Elles forcent le passage entre tes lèvres,
Et viennent s’attendrir de ta mouille
En glissant sur ta perle aux abois,
Délicieusement concupiscente.

Mordantes,
Quand par surprise,
Elles viennent claquer l’intérieur de tes cuisses,
Faisant naitre cet incendie qui flagelle ton esprit,
Empreintes rougissantes sur ta peau diaphane.
Signature de leur passage.

Dominantes,
Dans ces mains expertes,
Elles ne demandent qu’à être reconnues,
Pour ces plaisirs qu’elles savent apporter,
Ne les crains pas, …
… Ose-les !

vendredi 27 octobre 2023

Sur ta peau

Sur ta peau,
Douce à la caresse,
Chaude à apaiser les frimas,
Souple à s’y attendrir,
Je veux poser mes lèvres.

Sur ta peau,
Aux courbes femelles,
Invitation à ces balades coquines,
Pour se perdre en délices,
Je veux écrire mes mots en liés et déliés.

Sur ta peau,
Aux couleurs diaphanes,
Ombres et lumières sur tes courbes graciles,
Pour rappel de nos ébats enflammés,
Je veux de ma main te rougir le derme.
Sur ta peau,
Nectar aux parfums capiteux,
De fleurs et de stupres mêlées,
De nos jouissances partagées,
Je veux m’enivrer .

Sur ta peau,
Lisse comme une crème onctueuse,
Qui ondule au rythme cadencé,
Par la morsure du bambou vert,
Car en relief je veux imprimer mon sceau.

Sur ta peau,
Corps battant à l’unisson,
Dégoulinants de nos joutes enflammées,
Qui nous emportent en jouissance,
Je veux sentir les vibrations du plaisir.
 
Sur ta peau,
Maitre de tes sens,
Plaisirs ou douleurs imposés,
Au gré de nos aspirations partagées,
 Je réclame…
… Mon domaine.