jeudi 13 octobre 2011

Désir fauve

Ce soir, je me sens mâle,
Affamé de vous, femelle, 
Objet de mon désir animal,
J’apprécie votre offrande volontaire,
Cette culotte discrètement glissée dans ma main.
Mais je brûle, savez vous, 
De l’exhiber à la vue de tous.


Je savoure de vous sentir si accessible,
Quand ma main remonte familièrement entre vos cuisses,
Pour vous signifier l’impératif du désir qui me tient.
Et que je retrouve au bout de mes doigts votre tendre moiteur.
Je souris de votre gène,
A l’idée de cet inconnu admirant votre intimité,
A la descente de cet escalier à claire voie.
A vrai dire, je l’espère,
Car quoi qu’il arrive, 
Vous serez mienne..

Dans cette alcôve libertine,
Debout, les jambes à l’écart,
Perchée sur vos talons aiguilles,
Et humblement penchée en avant vers la couche
Je salive à la vue de votre croupe offerte,
Où je sais, perle le désir d’être couverte.

M’amuser derrière vous de quelques fessées,
Saisir vos lobes à pleines mains pour d’avantage vous ouvrir,
Et de quelques coups de langues bien ajustés.
Vous entendre gémir votre émoi.
Avant que de vous dévorer à pleine bouche,
Comme on croquerait un fruit juteux et savoureux.
Léchant, suçant, aspirant votre petit bouton.
Et vous entendre me crier votre désir d’être possédée.

J’aime à me planter d’un trait,
Dans votre croupe offerte,
Et saisir votre hanche, 
Pour mieux vous pilonner.
Alors que mon dard enflamme votre ventre,
Je viens mordre votre nuque.
Tel le fauve immobilise dans sa gueule,
 La femelle pour mieux la soumettre.


Qu'elle est belle, enivrante,
Cette énergie brute qui coule dans mes veines,
Quand au paroxysme du coït,
Je vous inonde de ma sève bouillante,
Je suis l’animal qui vous emporte dans la jouissance
Au-delà des précipices du plaisir,
Là où vous perdez pieds.
À me supplier de vous laisser vivre.
Alors, je vous rejoins sur la couche,
Où je vous trouve le regard perdu,
L’esprit dans les étoiles.
Le souffle court,
Attendant de reprendre le control de ce corps,
Encore secoué des spasmes du plaisir.
Sur votre peau à l'odeur musquée,
Perle encore votre énergie érotique.
Je flatte les courbes attendries de ce corps délicat.
Et enfin, libéré et alangui, je savoure l’instant.
Ce soir, j’étais votre roi,
Et fauve, je vous voulais docile et…
…Possédée !

8 commentaires:

  1. ouhhhhhhh ahhhhhhh hé bien ... je suis coite, bouche bée .... quelle fougue, j'aime cette douce bestialité et la domination du mâle subjugué par la croupe de sa femelle ... in fine qui est le roi ? sans doute sa reine ..
    Le début du récit est d'un érotisme délicat et torride en même temps , j'aime beaucoup !!!
    M'sieur le Valet, vous êtes d'humeur canaille, ne changez pas ... :) Caro ...

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. @Caro:
    Merci pour ce bel encouragement.
    De l'histoire, oui, nous étions probablement roi et reine. Je ne doute pas que l'épisode ait une suite!

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  4. @Chilina:
    A ce jeu, je ne serai pas le dernier....
    Palpitez madame! -)

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  5. Elle sera vôtre. Hum, être Elle
    ;-)
    Restez Mon Valet; Nous avons encore à dire,
    et à goûter.

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  6. @Ludie:
    Il ne tient qu'à vous princesse..
    Auriez-vous donc faim?

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  7. Une soif , mon bon Valet. Une inextinguible soif!

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  8. @Ludie:
    Alors, venez!
    Venez étancher cette soif.
    Buvez tout votre soul.
    Et laissez vous enivrer par le désir...

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