Il y a la
reconnaissance de cette force ,
Que tu as voulu nier,
Et dont tu n’as
su te défaire,
Tu es mienne.
Mes mains autour
de ton cou,
Ne remplaceront
jamais,
Ce collier
invisible qui sertit maintenant ton cou,
Et te ramène
irrémédiablement vers moi,
Oui, tu es
mienne.
Pour te retenir,
Nul besoin d’emprisonner ta chevelure,
Pourtant que
j’aime la saisir,
Et venir prendre sur tes lèvres,
La douceur de ton
amour,
Car tu es mienne.
Quand de ton
plein grès,
Au creux de ma
main,
Ta bouche suit ma
ligne de cœur,
Pour y déposer un baiser
Je frissonne
devant cet abandon,
Volontaire et serein,
Qui m'est offert sans condition,
Vraiment, tu
es mienne.
Quand ma main à
l’aventure,
Entre tes cuisses
se fait intrusive,
Ton souffle me
dit ton émoi,
D’être possédée,
Et livrée à ma
seule volonté,
Oui, tu es mienne.
Dans l’insistance
de mon assaut,
Impuissante à
résister,
La vague qui t’emporte,
Dans ces frissons
délicieux,
Révèle cette fontaine dont je tiens le secret,
Je te sais mienne.
Alors quand le Ô de ta bouche,
Accepte mes
doigts joints,
Couvert du sirop
de ta jouissance,
Ta langue douce
et affectueuse,
Reconnaissance de
mon pouvoir,