Enfouir ma main dans
cette forêt,
Territoire sauvage à
domestiquer,
Rugissant silencieusement cette emprise,
Qui pourtant en accepter
la promesse.
Rassembler vos cheveux en un faisceau serré,
Rassembler vos cheveux en un faisceau serré,
Les emprisonner dans ce lien de contrainte.
Voilà votre chevelure d’or et d’argent,
Devenus sous mes doigts
impératifs,
Ce lien de soumission,
A même de vous dompter.
A même de vous dompter.
Dans sa nudité
exposée,
Me voilà cavalier,
Avançant aux cotés de sa monture,
Avançant aux cotés de sa monture,
L’emmenant vers des chemins indécents,
Le désir dressé,
Une main sur les
rennes,
L’autre flattant sa croupe femelle,
D'un doigt
inquisiteur.
A quatre pattes
sur le lit,
Tressaillant à la
moindre caresse,
Femelle prête à être possédée.
Retenue pour mieux la cambrer,
Assurer la posture nécessaire,
A une franche mise en selle.
Au contact indécent du gland,
La sentir tressaillir ,
Par ce mâle attribut,
Qui s’immisce entre ces reins,
Quand la main retient fermement cette crinière,
Qui s’immisce entre ces reins,
Quand la main retient fermement cette crinière,
Douce emprise d’une saillie animale.
Main de velours sur votre crin,
Accompagnant avec douceur,
Le tendre va et vient,
De votre con empalé,
Sur ma virilité déployée,
Sur ma virilité déployée,
Qui révèle une humide concupiscence.
Votre poitrine,
Libre de s’appesantir,
Libre de s’appesantir,
Accompagne à contre temps,
Le lent tempo de nos accords.
Dans un corps à corps,
A bride abattue,
A bride abattue,
Bassins qui se culbutent.
Claquement de feu sur les flancs,
Enflammant les sens,
Le cavalier et sa monture,
Le cavalier et sa monture,
A l’unisson des
plaisirs,
Donnent leurs dernières forces,
Dans une chevauchée haletante.
Jusqu'au dernier sursaut,
Qui cabre la monture,
Emportée par l'onde bouillonnante,
Qui cabre la monture,
Emportée par l'onde bouillonnante,
Dans une délicieuse agonie.
Ô Madame,
cavale accrue
RépondreSupprimerCar je sais bien qu’alors tu resserreras ton étreinte, et que, si le bercement de tes bras ne suffit pas à me calmer, ton baiser se fera plus tenace, tes mains plus amoureuses.....
RépondreSupprimerColette.
...et l'emprise, toujours plus profonde! ...
RépondreSupprimerje savais bien qu'avoir les cheveux courts n'était pas qu'un avantage... :)
RépondreSupprimerTout dépend comment on souhaite être aimée ...;)
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