Photo Alexander Belvaev
Ce soir,
J’ai ouvert la
porte,
Et je t’ai
regardé reprendre ta route,
L’odeur familière de ton
parfum,
Flotte encore sur mes vêtements,
Flotte encore sur mes vêtements,
La chaleur de ta
main,
Nichée il y a peu dans la mienne,
Reste imprimée sur mes doigts,
Nichée il y a peu dans la mienne,
Reste imprimée sur mes doigts,
Le regard embué de
cette tristesse qui étreint,
Au début du long et périlleux voyage,
De l'être aimé vers d’autres horizons.
Ce soir,
J’ai ouvert la
porte,
Et je reste comme
on laisse partir sa chair,
L’esprit tétanisé par la peur,
Les mots s'étranglent dans ma gorge,
Devant cette indicible
envie,
De crier à la
face du monde,
La détresse d’un cœur
à l’agonie,
Déchiré de s’être
attaché à toi,
Plus que de raison.
Ce soir,
J’ai ouvert la
porte,
Et je te regarde t'éloigner sans te retourner,
Pourtant je veux garder cet espoir,
Que demain, tu reviennes
te poser,
Au creux de mon
épaule.
Alors, les larmes
qui couleront,
Seront celles de ces folles étoiles ,
Dans nos yeux retrouvées,
Espoir d'un bonheur,
Toujours plus intense...
…. Amour toujours !