Solitude du soir,
Seule au milieu
du lit ,
Elle cherche un
regard,
Pour lui dire
qu’elle est belle.
Mais elle ne voit que le sien,
Dans la grande glace de l'armoire.
Elle espère une
main sur sa peau
Pour réchauffer
son âme,
Mais il n'y a que la sienne,
Sur ce corps qui s'offre à la caresse
La
couche est froide.
Désespérément vide d'humanité,
Quand elle
espère,
Les mots à son oreille,
La chaleur enveloppante
de bras puissants,
La dureté d'une peau mâle,
Contre sa chair laiteuse,
Contre sa chair laiteuse,
Un désir à dresser,
Dans la pomme de sa main,
Dans la pomme de sa main,
Le regard de affamé,
De l'animal prêt à la dévorer.
De l'animal prêt à la dévorer.
Le gout de ces lèvres sur la langue,
Oui ce soir,
Comme bien d'autres soirs,
Comme bien d'autres soirs,
Elle voudrait
s’abandonner en confiance,
Aux délices de
l’emprise,
A ces possessions viriles
Qui laissent leurs empreintes sur la peau,
A l’indécence du
désir,
Qui coule entre ses cuisses,
Qui coule entre ses cuisses,
A la douleur incandescente de doigts,
Qui pincent la pointe de ses seins,
Aux brasiers de
la jouissance,
Martelée sur son bassin,
Martelée sur son bassin,
Possédée par un sexe turgescent,
Qui la chavire
dans un océan de bonheur.
Au goût de stupre acidulé,
Qui coule encore chaud,
Au fond de sa gorge.
Qui coule encore chaud,
Au fond de sa gorge.
Hélas, ce soir
encore,
Elle glisse sa
main entre ses cuisses,
Et se caresse doucement,
En imaginant la main d’un autre.
En imaginant la main d’un autre.
Jouissance
solitaire,
Ersatz qui peine
à apaiser le manque
D'une absence qui
prend à la gorge,
Triste à en
perdre l’espoir,
Seule dans
l’obscurité,
Femelle sans son
mâle,
….Solitaire!
Même solitaire le plaisir pourtant le reste quand il n'est pas guidé par une main qui a d'abord séché des larmes avant de mouiller aux pores l'absence de son mâle d'amour, ce cœur raccord
RépondreSupprimerRien ne remplace l'amour
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