Quand tu avances vers lui,
Conquérante et impudique,
Usant
de tous les stratagèmes,
Pour
réveiller son attention,
Et
exciter son désir,
Sois
sa chienne
Quand
tu lui offre ton cou,
Relevant
tes cheveux,
Pour
recevoir ton collier,
Qui
t’enlace comme une seconde peau,
Et
fait unique vêtement digne de ta peau.
Sois
sa chienne.
Quand
à ses pieds,
Tu
restes devant lui à genoux,
Ta
nudité offerte à son regard,
Immobile
et silencieuse comme il l’espère,
Attentive
à ses instructions,
Sois
sa chienne.
Quand en juste proportion de tes errements,
Sur
la peau de tes fesses
Claque
la main ou le cuir,
T’arrachant
cris et larmes,
Quand
ta chatte suinte sa concupiscence,
Soit
sa chienne.
Quand
à quatre pattes,
tu lui offres ton cul,
Ouverte
et cambrée comme il le souhaite
Espérant ses doigts ou sa queue,
Pour
te fouiller et te faire gémir,
Sois
sa chienne.
Quand
sur ta langue serpentine,
Tu
viens cherch er sur sa queue,
Ses
encouragements au plaisir,
Et
recueillir sur tes papilles,
Les
reliefs de sa jouissance,
Sois
sa chienne.
Quand
tu viens te nicher,
Que
ta joue collée sur sa peau,
Se
frotte à lui.
Et
qu’au-delà de sa chaleur,
Tu
humes ses senteurs mâles,
Sois
sa chienne.
Remercie la destiné,
Qui
pour un temps au moins,
Ta
mis à cette place,
Fière
de cette laisse qu’il accroche à ton cou,
Fidèle
servante de ses désirs
Prête
à tout lui accorder,
Chienne
et sans réserve heureuse d'être…
…Sienne !