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vendredi 21 août 2015

Donne


Redresse-toi !
Je veux  voir tes yeux,
Pétillants et provocateurs,
Qui s’amusent avec  un peu trop d’audace
De cet ordre qui t’impose,
Cette caresse indécente,
Robe fourreau relevée au-dessus des reins,
Culotte sur les chevilles,
Dressée sur tes genoux,
Cuisses ouvertes  à l’écart,
Face à mon regard inquisiteur.
Non ne te cache pas derrière ta timidité,
Relève ta tète.
Il n’y a pas de honte à obéir.
Je ne veux rien perdre de cet instant,
Quand sur tes lèvres fines et ourlées,
Ton sourire s’ovalise,
Pour laisser s'échapper  ton  premier soupir,
Signe émouvant de ce feu qui couve,
Sous  la caresse régulière  de tes doigts,
Déjà inondés par ta source.
Oui, garde la tête haute,
Soutient mon regard,
Quand ma voix guide tes doigts,
Maintenant profondément plantés,
Au fond de ton fourreau,
Tes yeux naguère brillants de malice
Commencent à se perdre vers le ciel
Dans ce rythme chaloupé de ton bassin
Qui dance sur cette main qui te baise,
Cette main qui est maintenant la mienne,
Et enflamme le brasier indomptable,
Qui bientôt t’emportera.
"Donne moi!"
Dans ce don de toi que j'inspire,
Quand l’ovale de ta  bouche se fait Ô,
Que ton visage se voile,
Avec ce regard presque mélancolique,
Dans ce mouvement syncopé,
Que plus rien ne retient,
Ton corps vibre de mille frissons
Je sais que tu ne joues plus.
Et cette jouissance qui éclate en toi,
Telle une onde délicieuse,
Te prend et t’emporte loin,
Très loin,
Là,
Au-delà de l’écran,
Tout contre...
...Moi!


dimanche 2 août 2015

Douchée


Dans les vapeurs fumantes,
Il entrevoit ta silhouette,
Derrière le rideau de la douche,
Calque improbable mais coquin,
Quand il se colle à ta peau halée,
Révélant à l'observateur,
Les courbes de ton corps.
L’eau coule sur ton visage,
Chemine sur tes mèches bouclées,
Faisant comme autant de stalactites,
Dirigeant leurs gouttes,
Sur tes délicieuses coupoles.
Avant de faire ces petits ruisseaux,
Qui serpentent sur sa peau,
Jusqu'à devenir cette cascade,
Au ressaut de son pubis.

Quand le rideau se referme sur toi,
Camisole de contention,
Prisonnière de ses désirs.
Tu sais qu’il t’a rejoint.
Incapable de résister,
Il te plaque face contre le mur.
Le carrelage froid excite la pointe de ses seins,
Et cambre tes reins.
Photo Edward Ysais
La main fraye son passage,
Jusqu'aux recoins secrets,
Blottis entre tes cuisses.
Docile, tu t’ouvres à la caresse indécente.
Tu sens le désir monter,
Comme si toutes l’eau de la douche,
Remplissait ce rideau qui t’enserre,
Arrachant à ton corps, 
Ses premiers soupirs.

Tout t'appelle à l'indescence.
Tu tends tes fesses en arrière,
A la recherche de ce sexe érigé,
Qui voudra bien te posséder.
Quand enfin tu le sens,
Tes fesses ondulent doucement,
Et joues contre cette queue,
Les premières mesures,
D'une danse érogène.
Espérant l’instant libérateur,
Auquel tu aspires,
Entre tes lèvres enfin,
Son gland se frayer un passage,
Alors quand enfin il te pénètre,
D’un profond coup de rein,
C'est un râle de plaisir,
Que tu ne sais contenir,
Et ponctue cet assaut mâle,
Qui te transperce.


Dans les doutes de ta vie tourmentée.
Tu prends son désir,
Comme le cadeau espéré,
Heureuse de ne plus être en ce moment,
Pour celui à qui tu te veux corps et âme,
Que l’instrument de son plaisir animal.
Oui, mon Maître….
…Baisez moi !

dimanche 12 juillet 2015

Emprise



Dans sa tenue d’Ève,
Soulignée par son collier de cuir,
Elle se tient face à lui,
Humble et offerte,
Dans cette position d’attente,
Prise par ce regard sans concession,
Soumise à sa seule autorité,
Au silence qu’il impose,
Répond la furie de ses pensées.

Répondant à la consigne.
A portée de cette main vénérée,
Symbole de son pouvoir séculier,
Elle lui a tourné le dos,
Elle se laisse glisser à 4 pattes,
Tête rentrée entre ses bras,
Les cuisses ouvertes et le dos cambré,
Comme pour lui faire un trône.
Les yeux mi-clos,
Elle imagine l’image qu’elle offre,
L’indécence de la posture,
L’idée du désir qu’elle suscite,
Excite son propre désir,
Ses tétons durcis pointent arrogants,
Elle sent l’humidité inonder son intimité.

Chaque mot prononcé,
Résonne dans sa chair,
Comme autant de frissons délicieux.
Soumise à son maître,
Elle s’offre corps et âme.
Espérant en retour,
La sérénité de l'esprit,
L’énergie vitale de la passion,
La force de son emprise sur ses pensées,

Alors comme une invitation,
Elle lance vers lui ce regard déhanché,
Tendrement insistant.
Souligné par le Ô sur la bouche.
Comme une prière païenne,
Elle plonge les épaules vers le sol
Et ses mains viennent sur ses fesses,
Comme on accueille un invité.
Appel à la virilité de son corps mâle,
Pour couvrir l’indécence de sa raie.

Les doigts inquisiteurs glissent,
De sa perle blottie sous son capuchon,
A la tendre douceur de son fourreau.
Autour de son bouton de rose,
Il s'attardent entêtants,
Avant d’en percer le secret.
Au fond de son ventre,
Une tempête se lève ,
Possédée de toute part,
Docile sous son emprise.


Elle espère ce glaive érigé,
Qui la transpercera,
Et exultera en elle.
Alors quand le maître se lève,
Que la ceinture se libère,
Et que le zip glisse d'un trait,
L’esprit bout,
Une tornade de sens l’emporte,
En attendant la douce brûlure,
De ce vit qui la pilonnera,
Au son des râles de leurs plaisirs.

Elle crie,
Elle crie sa reconnaissance,
Elle crie son plaisir,
Elle crie sa jouissance,
Elle exulte de ne plus être,
Que son objet de plaisir,
Cette petite chienne,
Fidèle et dévouée,
Qui viendra reconnaissante,
Lécher sur le sexe de son Maître,
Ces reliefs aux saveurs mêlées,
De leur plaisir …
…Animal!