Elle est là
Debout au centre de la pièce,
Jambes écart,
Bras dans le dos,
Comme il l’a
demandé,
Libre de toute
entrave à son regard,
Sur son corps dénudé,
Sur son corps dénudé,
Seul ce
collier fermé à son cou,
Ô qu'elle garde avec fierté,
Ô qu'elle garde avec fierté,
Symbole de sa soumission.
Loin des heurts
de la vie,
Emplie de cette sérénité de l’âme,
Qui lui fait si
souvent défaut.
Elle est là dans
l’attente,
Comme on se met en méditation,
Dans cette attitude humble et stricte,
Seule,
Mais avec sa présence à l'esprit,
Mais avec sa présence à l'esprit,
Et ouverte à tous les possibles,
Face à cette porte,
Qu’il franchira bientôt,
Qu’il franchira bientôt,
Face à aux désirs,
De celui qu'elle entend servir.
De celui qu'elle entend servir.
Dans son dos,
La fenêtre élargie
La fenêtre élargie
Lance sur sa peau
nue,
De tendres caresses.
De tendres caresses.
Le souffle de
l’air entre ses cuisses,
Comme une main légère et polissonne,
Éveille ses sens en alerte,
Et vient apaiser la
chaleur,
Des rayons d'un soleil d'été,
Qui dardent sur
sa peau.
Elle est là en
pleine lumière,
Comme elle
s’offre sans réserve,
A celui qu’elle attend.
Les bruits qui remontent par la fenêtre,
Lui rappelle
l’indécence de sa situation.
¨Protégée des
regards de la rue,
Par un simple voilage,
Que le vent fait doucement voleter.
Que le vent fait doucement voleter.
Pourtant elle
reste immobile,
Gardant la pose
avec application.
Elle l'imagine à l'extérieur,
Spectateur privilégié de ce moment,
Où le rideau coquin s’entrouvre,
Savourant cet instant furtif avec fierté,
Où exposée à tous,
Elle démontre au monde
Elle démontre au monde
Le pouvoir de son emprise.
Dans son esprit,
L’attente est
sereine,
Confiante de son
choix,
Rassurée par le respect de sa consigne,
Et pourtant elle s'impatiente de son retour,
Toujours avec ce
petit frisson,
Au creux de l'échine,
Au creux de l'échine,
En pensant aux exigences de son maître,
Toujours prompt à
la surprendre,
Et la mettre à
l’épreuve.
L’immobilité pèse,
Poussant le corps
à quelques oscillations
Comme une danse
involontaire
Qu’il faut
pourtant refréner
Comme s’il était
déjà là
A caresser sa
peau.
Tenir,
Oui, il faut tenir,
Oui, il faut tenir,
Elle sait son exigence,
Sa rigueur.
Sa rigueur.
S’il ne la
trouvait pas comme il l’a demandé,
La
sanction serait immédiate,
Mais juste.
Mais juste.
Cette simple
idée suffit à réveiller,
Sur la peau de ses fesses
Sur la peau de ses fesses
La brûlure du cuir.
Dans le même
temps,
Son esprit en
fusion imagine,
La caresse
indécente de ses doigts,
Sur sa croupe
offerte.
Onde délicieuse
de plaisir
Qui ourle déjà
son humidité
A l’entrée de son fourreau.
Oui, elle est là,
Debout au milieu
de cette pièce,
Attendant le moment où la porte s’ouvrira,
Soumisse à sa
volonté,
Obéissante à ses
ordres,
Offerte à tous
ses désirs,
Pour lui seul,
Et avec fierté à la face au monde.
.... Mon maître!"
Très beau texte dans lequel on peut percevoir l'excitation monter alors que le temps s'écoule entre ses cuisses.
RépondreSupprimerLe temps s'écoule, le désir gagne.
RépondreSupprimerIl la tente à son attente
RépondreSupprimerIl ordonne pour qu'à sa volonté, elle s'abandonne.
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