mardi 22 novembre 2016

Le tisserand

Lentement la corde glisse sur ta peau,
Enserre tes seins,
Pour en faire des obus,
Se noue autour de ta gorge,
Pour te faire un collier,
Ceinture ton bassin,
Pour y lier tes mains,
Glisse entre tes cuisses,
Pour se faire possessive,
Attrape tes pieds, 
pour te mettre en selle.
Patiemment elle se maille autour de ton corps,
Pour te pour te faire une tenue.
J’aime te voir ainsi,
Prise dans la toile de mes fantasmes,
Suspendue et fermement amarrée,
Ouverte et presque immobile,
Incapable de t’opposer à mes désirs,
Impuissante à refuser mes sévices,
Douloureux ou délicieux,
Où implacablement tu succombes
Dans les gémissements,
Et les spasmes orgasmiques.
Ce harnais de chienne
Que parfois je te dessine,
Te colle si bien à la peau
Qu’il m'est agréable de le saisir
Quand à cheval sur ton cul,
Je deviens ce cow-boy,
Qui au milieu de son rodéo,
Tient fermement la selle de sa monture,
Quand de l’autre frappe ces flancs,
Pour encourager sa fougue.
Oui, sur ton corps enlacé,
Dompté et palpitant,
Qui jute encore sa jouissance,
Au terme decette chevauchée conquérante,
J'aime signer à l'encre de mon stylo,
Par une décharge de foutre bouillonnant,
Au creux de ta fleur épanouie,>
Par une décharge de foutre bouillonnant,
Graal de ma quête.

Oui décidément, ma belle,
J’aime être le tailleur,
De ces tricots qui te collent à la peau,
Et qui pour notre plus grand plaisir,
Te font chienne de mes désirs les plus…
… Attachants!

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