Entrez dans le salon de cette
noble demeure
Paré de rouge.
Vous serez la
pièce maîtresse,
De cette soirée
amicale,
Où votre engagement
sera loué.
Ce simple paréo vous va à ravir,
Mais libérez-nous
de cette contrainte
Et laissez le glisser
à vos pieds
Votre collier de
reine,
Symbole de votre
engagement à me servir,
Vous habille avec
éclat,
Au milieu de
cette noble assemblée.
Prenez place sur cette table.
Allongez-vous sans crainte.
Ouvrez-vous sans pudeur.
Aux regards amateurs,
Qui apprécieront votre obéissance,
Autant que vos formes généreuses.
Un bandeau sur vos
yeux
Pour vous éviter
de chercher un regard
Quelques liens
pour nous assurer de votre posture,
Soyez ce plateau
pour nos entremets
Silencieuse et immobile,
Sur lequel je dresse
La table pour nos
convives
Une bougie sur votre ventre
Pour allumer
votre peau d’une lumière chaude
Quelques
baguettes à la pointe de vos seins,
Serviront de
couverts pour ceux qui le souhaiteraient
Quelques amuses
bouches avec leur pique
Déposés ici et là
sur votre peau
Pour mettre en
appétit.
Musique !
Il est temps d’ouvrir le banquet.
Est-ce la faim,
Ou le désir de
caresser votre peau claire
Qui leur font
tendre leurs mains vers vous ?
La fraîcheur des
doigts qui se posent vous surprend.
Amateurs de votre
corps plus que gourmets,
Ils se font
caresse
Glissants plus
que volant sur votre peau
Pour attraper la nourriture
que vous leur proposez.
Chaque contact
est un frisson
La pointe des amuse-gueules,
Vient doucement
vous piquer
Les baguettes
libérées de votre téton
Font monter une
onde qui irradie votre sein
Comme une volière
d’oiseau affamé
Les convives appliqués,
Vous dévorent
jusqu’à la dernière miette.
La cire coule
maintenant sur votre peau
Comme une coulée
de lave qui découvre son territoire
Avec cette tendre brûlure qui l’accompagne
Pour enrober d’un
cocon protecteur
Les valons et les
ravines qu’elle envahit
Étendant petit à
petit son territoire
Vers des contrées
secrètes,
Pour y allumer
d’autres incendies.
Pour apaiser la
soif de nos convives,
Une bouteille
fraîche de vin pétillant
Sabrée au-dessus
de votre corps,
Se déverse dans les coupes
Posées tout
autour de vous,
Quelques
gouttes glacées tombées,
Ça et là sur
votre peau,
Appelant le frisson
d’une bouche,
Pour venir s’y
abreuver
Serrez cette
bouteille glacée entre vos cuisses !
Je vous propose pour
l’évasion,
Quelques mousses d’avocats, tapenades estivales
Et autres filets d’anchois
Déposées à même la
peau
Je crains que les
gourmands ne résistent
Pas longtemps à
venir lécher leur assiette
Ne leur en
veuillez pas de cet appétit
Si leur langue
vient doucement,
Se promener sur
votre perle.
Car après tout
madame,
Il serait de bon
ton,
Après un si belle
entrée en matière,
De nous chanter a
capella,
Vos soupirs de plaisir en recevant,
Ceux de vos
convives,
Qui veulent vous
honorer
De leurs
attentions érectiles.
Vibrez Madame de
ces caresses,
De ces vits
dressés
Au creux de votre
intimité
Et au fond de
votre gorge.
Pour finir ce
banquet,
Faire un
dernier hommage à leur hôtesse
Venant de queues au garde à vous
Un feu d’artifice
de foutres bouillonnants
Gicle pêle-mêle
sur votre corps
Pour se mêler aux
derniers reliefs de cet apéritif
Dont vous aurez
été la dévoué servante
Et l’inspiratrice.
Maintenant, Madame
Ma petite chienne,
Relevez vous et passons à table.
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