Face à moi,
Apprête-toi,
Enfile ces dessous,
Qui font tourner les
têtes,
Et chavirer les cœurs,
Orne toi de ces bijoux
intimes,
Dont j’aime te savoir
parée,
Et que je voudrais pouvoir
embrasser,
Mais que je jalouserai,
Tant qu’ils prendront ma
place.
A mon bras dans la rue,
Assume ces tenues légères,
Et nos gestes licencieux,
Dans l’assemblée d’un
salon privé,
Soit fière d’appartenir,
Soit rayonnante face à la
concurrence,
Soit aguicheuse comme si
tu détenais le pouvoir,
Ose là où les autres
restent cachées,
Entraîne-moi dans tes
audaces,
Espiègle, la rue est à nous,
Oublie les codes et la
morale,
Prend un baiser,
Donne une caresse,
Allume-moi, salope !
Fille de joie dans ce bordel,
Le cul posé sur cette
marquise,
Ou debout au centre de l’assemblée
Prend donc ces poses
licencieuses
Caresse les courbes de
ton corps,
Propose les avec malice,
Laisse-nous imaginer ses
délices,
Secrets cachés sous tes
dessous,
Fait naître la fougue,
Abandonne un triangle de dentelle,
Ne t’offusque pas de mains baladeuses,
Dans ce souffle
envoûtant,
Appelle mes fantasmes,
Rend moi jaloux,
Garce, je te veux!
Dans le huis-clos de l’alcôve,
Lubrique,
Use ta langue serpentine,
Pour me faire frissonner.
Je veux ta fougue
Je veux m’enivrer de tes parfums,
Enflamme-moi avec ton corps de braise.
Je veux ma bouche sur ton sein,
Ma main qui plonge dans ta culotte,
La tienne qui oeuvre entre mes cuisses,
Plongeons dans l’ivresse et la moiteur,
Toi ma Morue,
Laisse-moi t’effeuiller,
Relever les barrières,
Déballer tes secrets,
Admirer ta beauté crue,
Sentir la chaleur de ton
corps de braise,
Humer ton parfum de sexe,
Agneau ou loup,
Caresser tes cuisses,
Ou saisir ta crinière,
Baiser tes lèvres,
Ou bouffer ton sexe,
Planter mes dents
dans ta gorge
Quand ma main prend et
fouille
Dans les gémissement et les soupirs,
Objet de plaisirs,
Abandonne-toi!
Abandonne-toi!
Henry de Toulouse-Lautrec - Bien le bonjour d'Andrée
Toi ma Traînée,
Dresse-moi,
Soit appliquée et bonne travailleuse,
Douce comme une plume,
Vicieuse comme je l'espère,
D'un esprit pervers,
Joue avec mon corps,
Fais-moi bander,
Que tes doigts pianotent
ou pénètrent,
Quand ta bouche joue la fugue sur ma queue,
Piano ma non troppo,
Branle-moi avec tes seins,
Bouffe mes couilles,
Plante tes griffes
dans mes chairs
Pour mieux me faire rugir,
Chienne, prend moi!
Soit la reine de mes
plaisirs
Chevauche moi à cru,
Emballe-moi,
Et si je rue, résiste-moi,
Que je te viole,
La victoire n’est jamais
plus belle,
Que dans la lutte.
Par devant ou par derrière,
Je veux ton sexe,
Je veux ton cul,
Sous les caresses ou les claques,
Les baisers et les morsures,
Dans les cris et les
râles orgasmiques
Dans ce corps à corps
sauvage,
Somptueux... savoureux... Excitant... Rude mais sombrement et rougeoiement beau. Félicitations
RépondreSupprimerLouve