Mailles après mailles,
Frisson au contact du métal froid,
Qui se pose sur ta peau sensible,
Au gré de ses désirs.
Elle t'enflamme.
A souligner tes courbes,
Pour en suivre toutes les sensibilités,
Jusqu’à l’intime.
Elle te révèle,
Serpentine à se glisser en toi
Propre à révéler ton indécence.
Quand elle se s’immisce,
Et ouvre ton fruit défendu.
Elle te possède.
Quand elle se referme,
Poignets et chevilles entravés,
Tu n’es plus que sa prisonnière,
Prisonnière de tes désirs soumis.
Elle t’asservit.
Comme un vêtement qui t’entoure,
Tu la sens dans chacun de tes mouvements.
Ton corps paré de ces délicieux secrets,
Qui ne demande qu’à être révélés.
Elle t’habille.
Au tintement délicieux qui t’accompagnent,
Dans les danses syncopées de ton corps femelle,
Au rythme donné par le chef d’orchestre.
Elle te fait musique.
Une chaine pour chaque moment,
Un esprit pour la désirer,
Une main pour les poser sur ta peau,
Et te mener vers l'indécence de plaisirs…