dimanche 6 février 2011

Audaces féminines!


Oh madame,
Que je vous aime audacieuse !
Dès ces premiers instants où nous nous sommes retrouvés autour d’un premier verre,
Vos regards malicieux,
Le frôlement de votre pied contre mon mollet,
Le contact de vos doigts croisant les miens au dessus de la table,
Ne pouvait que me faire frissonner.

Photo trouvée chez dubhlina
Que dire de ce premier baiser!
Vous êtes venu picorer mes lèvres entrouvertes,
La pointe de votre langue sur le liseré de ma lèvre,
Le gout fruité de vos lèvres pulpeuses,
Le ballet sensuel de nos lèvres qui s’entrecroisent,
L’enlacement presque indécent de nos langues,
Retenu par vos doigts dans mes cheveux,
Vous faisiez déjà de moi le nid de vos envies.

Bien-sûr,
Je ne pus que vous suivre,
Hypnotisé que j’étais,
Vers ce bel immeuble haussmannien où vous m’avez entraîné.
Dans le hall,
A l’occasion d’un baiser fougueux,
Vous aviez déjà eu raison,
Des premiers boutons de ma chemise,
Vous offrant le plaisir de vous glisser sous le tissu,
Et prendre contact avec mon torse ainsi dévoilé.
Dans les marches de cet escalier qui craquaient au moindre pas,
Où les parquets fleuraient bon la cire d’abeille,
De ma cravate dont vous avez fait une laisse,
Me laissant admirer le ballet de vos jambes,
La finesse de vos chevilles que j’aurais volontiers embrassées.

Arrivés sur votre palier,
Vous me tendiez les clefs pour que je parte à l’assaut de votre porte,
Pendant que dans mon dos,
Vous veniez m’enserrer de vos bras
Glissant à mon oreille votre profond désir
Caressant, sous la fine toile de mon pantalon
Ma virilité déjà fermement révélée
Alors madame,
En dépit de vos efforts à me déconcentrer,
Je parvenais à ouvrir la porte de votre tanière.
Avec quelle impudeur vous avez ostensiblement retiré votre string,
Pour m’en faire une pochette.
Dans votre regard, il y avait cette envie animale

Photo Razoomovsky
Inutile de dire que nous ne sommes pas parvenus jusqu’au salon.
Plaquée contre le mur,
Je relevais votre robe au dessus de vos reins
Pour en admirer la cambrure
Ma main entre vos fesses découvrait votre moiteur
Pendant que ma bouche savourait les parfums de votre nuque.

Non vous n’étiez pas implorante
Juste avide de ces sensations
Et de votre regard à vos mots,
Tous n’étaient qu’invitation à une étreinte animale
Là, maintenant, sans ménagement.
Plaquant vos mains contre le mur,
Je dégageais vos seins de leur corset de satin,
Pour les prendre à pleines mains,
En sentir la pointe érigée fut une délicieuse sensation.
Je libérais à son tour mon vit tendu par l’érection,
Et l’engageait avec fermeté entre vos cuisses.
Je revois le sourire, cet « enfin » sur vos lèvres,
Ma queue après quelques allers-retours le long de votre raie,
Écartant ce qui devait l’être,
N’eut pas de mal à trouver sa place,
A se nicher au plus profond de vous.
Alors, trouvant un abondant flot de cyprine pour la lubrifier,
Elle entamait un pilonnage sans management de votre con.


Madame,
Délicieuse indécente plantée sur vos hauts talons,
La poitrine plaquée contre le mur,
Jambes écartées, le cul cambré au possible,
Je vous possédais sauvagement.
Mais les mouvements de votre bassin allant en opposition aux miens,
Les râles qui sortaient de votre gorge,
N’étaient qu’encouragement à plus grande fermeté.
Mes mains descendues sur vos hanches vinrent assurer ma saillie,
Mes cuisses claquant bruyamment vos fesses.
Votre jouissance au moment où je déchargeais mon foutre dans votre chatte,
Vous laissa un moment, pantin désarticulé, planté au bout de ma pique.
Mais la soirée ne faisait que commencer
Et de vos audaces, je n’étais pas repu.


« J’ai soif. Pas vous ? »

9 commentaires:

  1. J'admire votre audace, Monsieur.

    Et l'audace vous va bien que ce soit avec cette Dame ou que ce soit dans votre écriture.
    Cette Ode Aux Cieux Féminins est un d'un grand raffinement.
    Emmanuelle

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  2. Elle en a de la chance votre Dame d'avoir pu glisser son string dans votre pochette ...Mon amant m'a un jour, impérativement refusé cette petite faveur ...
    Les souvenirs sont aussi de ceux là ...
    Baisers

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  3. Ce serait bien dommage de se priver d'un tel charme : l'audace.

    J'aime beaucoup la pochette String, au doux parfum de l'audace, je présume.

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  4. J'adore le "Madame", je trouve cela extremement chic, mystérieux et puis très complice aussi finalement. Parfait contraste avec le crescendo de la scène, des mots...

    Que l'on m'apporte une coupette sur le champ...:)

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  5. @Emmanuelle:
    Je vous offre un verre?!...

    @Chilina:
    Pour accepter l'audace, il faut y être prêt. Peut être ne l'était il pas à ce moment. Ne renoncez pas!..

    @Nosicaa:
    Ne nous priver de rien, pas même des parfums. C'est si bon!

    @Flo:
    Alors, champagne!...-)

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  6. Et je suis Incendie !(référence à un chanteur dont nous aimons le talent tous deux...devinez! )

    Des baisers

    Do

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  7. @Mysterieuse:
    C'est tout un 'Art'! -))

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  8. @Dita:

    Comment dire...Je ne demande qu'à voir! -)

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