Docile,
Habillée de votre seul collier,
Penchée en avant,
Vous m’offrez votre corps dénudé.
Noire, ma tenue contraste,
Avec le grain clair de votre peau,
Si douce à la caresse.
Derrière la toile du pantalon,
Vous le savez,
L’érection est franche,
Votre voix dit votre trouble,
A l’idée des mâles dessins.
Que les mots,
Murmurés à votre oreille,
Tracent.
Photo Alex Krivtsov
Comme un sculpteur,
Savourer ce temps de l’observation,
Parcourir du bout des doigts,
Les courbes de votre corps,
Corriger votre position du revers de la main,
Accentuant votre cambrure,
Ouvrant le ciseau de vos jambes.
L’émoi vous envahit,
Le désir palpable.
Moiteur de votre chatte,
Qu’un doigt curieux visite.
Docile modèle.
Enfin libérée,
Ma dague est fière.
Votre raie l’appelle.
Après un premier contact,
Glisser entre vos lèvres,
Jusqu’à l’entrée de votre fourreau.
Une légère pression du bassin,
Et les barrières s’écartent,
La résistance est faible,
Le gland chaudement enserré,
Vous avalez jusqu’à la garde.
Les mains ferrées sur vos hanches,
Donnent la cadence.
Accompagnant le va et vient,
Du piston qui vous lime.
Ponctué des claquements,
Du bassin qui rejoint vos fesses,
Et rythme le tempo de vos cris.
A contre temps,
Le balancé de vos seins.
Souligne avec indécences,
La cadence syncopée,
De ce coït adultère.
Dans le reflet de ce miroir en pied,
L’érotisme de nos corps mêlés.
Dégage une force intense.
Soyez spectatrice,
Jouissez comme moi,
Du spectacle de notre plaisir,
Admirez la magie de l’instant.
Avant que l’image ne se trouble,
Comme les fluides se mêlent.
Quand la jouissance emporte,
Madame, transportée par le désir,
Vous êtes …
Photo John Tisbury
…Belle!