A la dérobé,
Derrière la lucarne,
Le rideau s’écarte,
Un regard se fige sur le tableau qui s’offre,
Un esprit s’évade s’imaginant de l’autre côté,
Une bouche s’assèche d’un appétit naissant,
Une main s’égare pour retrouver la place,
Une virilité se dresse derrière la toile,
Devant ce spectacle libertin, le désir renait.
Dans le reflet de cette mosaïque de verre,
A l’abandon, pieds et bras en croix,
Des mains qui caressent,
Un doigt qui presse,
Une langue qui se délecte,
Une culotte qui s’écarte,
Un cul qui s’empale,
Un torse dévoilé qui se pâme,
Et dans ce plaisir qui enflamme.
Un râle qui s’élève.
Étrange sensation que d’être spectateur,
De son propre plaisir ou de celui des autres.
Mais observée sur cette scène libertine,
Vous étiez délicieusement impudique,
Amazone chevauchant mon vit turgescent,
Par vos caresses licencieuses patiemment dressé.
Alors toute à satisfaire votre soif de stupre,
Vous nous emportiez par votre fougue,
Vers un maelström de plaisir,
Spectacle sauvage et délicieusement …
Lubrique !…