Ô Madame,
Quel délicieux supplice que vous m’imposez là.
Quand à quelques centimètres de mes yeux,
Et sans aucune pudeur,
Vous vous levez et relevez votre robe,
Pour plonger une main indiscrète,
Entre vos cuisses ouvertes.
Quelle belle image que le liseré de vos bas,
Dessinant le haut de
vos jambes,
Allumeuse, tu réveilles mon désir.
C’est ma main qui voudrait jouer sur ce terrain,
Mais la voilà retenue par un vide castrateur.
Ô Madame,
Je vous regarde les jambes à l’écart,
La main en plongée dans les profondeurs,
Du voile délicat de votre culotte,
Fouillant avec douceur,
Les méandres de votre intimité,
Pour en réveiller la source.
Vilaine, tu me mets
l’eau à la bouche.
C’est ma langue qui devrait y étancher sa soif.
Mais tortionnaire, tu me contraints au rôle de
spectateur,
Et je n’ai que mes yeux pour te dire mon plaisir.
Ô Madame,
Je voudrai être nu devant vous,
Pour vous faire la preuve d'un désir contrarié,
Mon sexe érigé qui réclame sa place.
Sorcière, c’est empalée sur ma queue,
Que je voudrais te voir
danser.
Et non sur ces doigts familiers,
Qui maintenant t'arrachent,
De délicieux gémissements de plaisirs.
Malheureusement derrière ce cadre,
Tu n'as que ma
bouche pour t'encourager.
Ô Madame,
Qu’il est possessif,
L’étau de vos jambes,
Qui se resserre sur votre main,
Quand la vague de plaisir vous emporte.
Salope, prend ma tête dans ton carcan,
Soudez-la à ta chatte.
Je veux sentir sur ma langue,
La chaude cascade de ton plaisir.
Mais je n’ai que la froideur cathodique de cet écran,
Comme seule sensation sur ma bouche.
Ô Madame,
Que vous êtes belle,
Quand vous m’offrez ce spectacle animal,
Et j’imagine déjà le moment,
Où je pourrais sentir sur mes lèvres affamées,
La chaleur tendre de votre peau,
…Dévorée !
Délicieusement délicieux. Je ne cesse de clamer que l'érotisme est un art majeur.
RépondreSupprimer(De Gino)
@De Gino :
SupprimerMerci de vous être arreté
j'adore comment vous érotisez cela à nouveau... c'est tendre et en même temps cru.
RépondreSupprimer@Brigit:
SupprimerC'est surtout un beau cadeau reçu! -)
Il est toujours aussi gourmant et troublant de lire, Cher Valet, ce que je trouve être une délicieuse suggestion...
RépondreSupprimerDe la douleur du virtuel
RépondreSupprimerDe la frustration à son comble
De l'envie qui monte en vous
Du besoin encore plus présent de se soumettre et d'offrir à sa Dame le plaisir qui lui est du
J'ai apprécié vos mots
Dame Margot
@Dame Margot:
SupprimerPas sur qu'il fut question de soumission ici. Mais sans aucun doute une envie de se donner à l'autre. Mais, il m'est arrivé de penser ce jeu en ce sens.
Merci pour vos mots.
@Anne Hônime:
RépondreSupprimerOui, cela peut être un jeu joliment coquin. -)
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RépondreSupprimer@Chilina:
SupprimerMais Madame,nul doute, je réserve immédiatement ma place.En séance privée bien-sur -)
délicieux supplice en effet se réjouir du désir de son spectateur dans le frémir de l'attente d'être dévorée
RépondreSupprimer@Anonyme:
SupprimerOui, délicieux à vivre et à croquer
Qu'il est frustrant quelque fois d'être juste spectateur...
RépondreSupprimer@Celine :
SupprimerMais on ne se sent jamais plus vivant que dans le désir...