A la terrasse
du bar,
Et tu es là
contre moi,
Allongée sur le
lit blanc,
Ouverte à mes caresses,
Tes yeux brillent dans la pénombre.
Tes yeux brillent dans la pénombre.
Les conversations
sont joyeuses,
Et le vin coule à
flots,
Et nos corps
dénudés,
Dans la chaleur
de nos ébats,
S’assemblent à
l’unisson,
De nos désirs mêlés.
De nos désirs mêlés.
La musique aux
tonalités latinos,
Couvre le
brouhaha des débats animés,
Et chaque va et
vient sur mon sexe,
Englouti jusqu’à la garde,
Te fait gémir à
mon oreille,
L’ivresse de
l’alcool,
Entonne les
chansons de marin,
Et la vague scélérate,
Emporte les dernières barrières,
Emporte les dernières barrières,
Le corps secoué
par l’onde,
L’écho de ta
jouissance,
Se noie dans la nuit.
Se noie dans la nuit.
Au cœur de cette
nuit d’été,
Fenêtres ouvertes
sur la rue,
Savoure mon cœur,
L’indécence de
nos amours,
Comme l’amant
chinois de Marguerite,
Baisait sa putain
blanche,
Derrière la frêle porte
de sa garçonnière,
Et non, ne rougis
pas,
Crie ton plaisir
au monde,
Sans retenue, ….
…Jouis !