Elle l’avait
demandée,
Elle avait hésité,
Elle l’avait
craint,
Elle l’avait
désiré,
Il la lui avait promise.
Elle voulait la
vivre,
Pour elle,
Avec lui,
Une nuit.
Avec lui,
Une nuit.
Humble,
Elle vient se livrer,
Docile,
Elle s'offre sans concession,
Elle vient se livrer,
Docile,
Elle s'offre sans concession,
Désireuse de lui
appartenir,
Espérant son
emprise,
Au-delà de
l’abandon,
Sublimant la
douleur,
Jusqu’à la
jouissance,
Imparable,
Car il a toute les clés,
Car il a toute les clés,
Implacable,
Car il reste sans concession,
Car il reste sans concession,
Délicieuse,
Car plus que tout,
Car plus que tout,
Sous ses mains,
Elle se sent
femme.
Jusqu’à
l’épuisement,
Elle veut garder conscience,
De ce sexe
bouillant,
Sur sa langue,
Dans sa bouche,
Au creux de ses seins,
Qui glisse vers son écrin,
Pour s’empaler en elle.
Le sentir palpiter dans son ventre,
Au tempo de ses couilles,
S'abattant contre des lèvres,
Dégoulinantes de mouille,
Et de foutre mêlé,
Dans cette jouissance partagée.
Dans cette jouissance partagée.
Cette nuit,
Elle abandonne
tout,
Sa vie publique,
Sa pudeur,
Ses peurs,
Son corps,
Ses seins,
Son con,
Son cul,
Car de son homme,
Jusqu’au dernier des outrages.
Elle est la chienne,
Et garde en
elle,
Aux
premières lueurs du jour,
Savoir sa
présence,
Sentir ce corps enlacé au sien,
La chaleur de son vit,
Érigé contre sa raie,
Le corps rompu
d’avoir tant donné,
L’esprit repus
d’avoir ainsi été baisée,
Et pourtant aimer le désirer,
S'ouvrir pour l'inviter à entrer,
Se laisser posséder…
Se laisser posséder…
Sensuellement envoûtant que votre poème et si joliment imagés que je me suis laissée porter par le charme de vos vers. J'ai beaucoup aimé...
RépondreSupprimerOu quand la nuit scelle les corps....pour des "encore"...
RépondreSupprimerAlors cette première nuit n'y suffit plus ! :)
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