Une première boucle pour prendre prise,
Une autre pour associer.
Consolider le
tout par quelques lacets,
Délicieuse
sensation que celle de ce lien,
Que je resserre
sur votre peau,
Avant d’y
apporter la touche finale,
Avec un nœud de
blocage,
Ensuite, le lien
ira se nouer ailleurs,
Mais vous voilà déjà
interdite,
Incapable de vous
opposer,
Et dans le même temps,
Si libre de vivre votre abandon.
J’aime ce moment
délicieux,
Où vous vous offrez
en confiance à ce lien,
Laissant libre
cours à mon inspiration,
Pour concrétiser par
cet enlacement,
Ce qui vous rend
si vulnérable à mes désirs.
J’aime imaginer à
chaque fois,
La pointe de
doute qui vous étreint
Quand vous me tendez vos mains,
Accompagné d'un petit frisson,
Qui chemine sur votre peau,
Pour aller réveiller
cette concupiscence,
Qui se coule entre
vos cuisses.
J’aime enfin ce
petit souffle,
Que vous abandonnez à mon oreille,
Quand vous saisissez l’emprise du lien,
Qui se resserre d'un coup sec.
J’aimerai par
moment être cette corde,
Je frissonne de
voir vos mouvements.
Le plus souvent
réflexes.
Se heurter à ce lien qui vous interdit,,
Dans la douleur
vous enflamme,
Ou quand le plaisir
explose en vous,
Impuissante à se libérer,
L’énergie de
votre corps,
Accentue encore plus votre perception,
De ce que je veux
vous voir ressentir.
Qu'il est doux alors,
De vous voir vous heurter à la contrainte,
Comme si je venais resserrer,
A chaque palpitation de votre corps,
Les liens qui vous entravent.
Par devant,
Par derrière,
En dessus ou en
dessous
Chaque manière de
vous attacher,
Est un appel à de
nouveaux jeux,.
Plus ou moins
confortables,
Selon ce que je
souhaite vous imposer,
Sévices ou
délices,
Selon que vous m'aurez inspirés,
Peine ou
récompense.
Ouvrant le
chemin,
A de nouveaux horizons,
Vous lier est pour moi,
A chaque fois un plaisir.
Inspiré par la perspective,
De vous faire goûter à ma manière,
Les délices de
l’emprise,
J'aime vous entendre jouer ma partition.
… De votre
bourreau !