Une mâchoire pour
chaque,
Froideur du métal,
De la crainte à la douleur,
S’enfonce dans ta
chair,
Et irradie,
Et irradie,
Comme une onde électrique,
Et fait revenir à ta mémoire femelle
La faim du nourrisson.
Fière de lui
appartenir,
Chienne aux tétons
dressés,
Par l’emprise de
la pince,
Et tirés par
cette chaîne,
Pont d’acier entre
tes coupoles,
Dociles à cette main,
Objets de plaisir.
Pincée,
Tiraillée,
D’une main, il conduit tes seins,
De l’autre, il
commande à tes sens.
Ne sachant
refréner cette moiteur,
Qui coule entre
tes cuisses,
Appelant à
d’autres abus,
A d’autres
abandons,
Plus profonds
encore.
Quand il te
libère,
Ta peau garde en
mémoire,
L’empreinte possessive
des mâchoires,
Ne te lâchent
plus,
Étreinte
invisible,
Où chacune de tes
pensées,
Te rapproche de
lui.
Alors quand aujourd’hui,
Tes tétons
appellent leur chaîne,
Tes mains
rejoignent ta poitrine en manque,
Élevant vers le
ciel ces pointes durcies
Implorantes du contact glacé,
De la morsure de leur bourreau…
…Implacable.
Encore un joli texte de cette soumission qui ne finisse pas de m'emporter dans vos écrits
RépondreSupprimerLaissez vous doucement tirailler par cette sensation ...
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