Photo PSganarel
Dans la grisaille du
petit matin,
Traverser la grande
fourmilière,
Courses,
Pannes,
Bousculades
Pannes,
Bousculades
Enfin la gare.
Le train comme l'annonce d'un départ,
Le train comme l'annonce d'un départ,
L'espoir d’une porte sur un ailleurs.
A l’affichage de la voie,
Se faufiler dans la foule
cosmopolite,
Rechercher sa place.
Rechercher sa place.
S’assoir dans une respiration
Comme un soulagement
Comme un soulagement
L'espoir si proche d’un départ.
Soubresaut,
Un simple glissement,
Les premières vibrations,
Au passage d'un aiguillage
Sous les yeux du voyageur,
Le paysage défile de plus en plus vite.
Un simple glissement,
Les premières vibrations,
Au passage d'un aiguillage
Sous les yeux du voyageur,
Le paysage défile de plus en plus vite.
Quitter la noirceur des banlieues,
Laisser derrière soi les
murs du quotidien,
Et retrouver les grandes
plaines,
Les perspectives
s’ouvrent pour s'y perdre.
Comme un rite initiatique
Se laisser envahir par
une onde apaisante.
Ne plus penser,
Avant de ce projeter,
Ne plus penser,
Avant de ce projeter,
Sur la certitude ces
retrouvailles.
Les paysages évoluent,
Se transforme révélant
comme à chaque fois,
De nouvelles découvertes,
Sur ce chemin toujours plus familier.
Sur ce chemin toujours plus familier.
Comme les kilomètres
s’avalent,
Les mots courent sur la
page blanche.
Au-delà de tout ce qui
aura pu être imaginé
Rien n’est écrit d’avance
Dans ces moments de
liberté
Qui nous rassemblent.
Les nuages laissent
passer le soleil,
J’avance serein vers toi.
Pourtant je sais l’impatience,
De ces moments trop rares,
Nourris de nos échanges,
De nos désirs partagés ou
non.
Ecrire les premières
notes,
Penser quelques couplets
Il est temps de nous vivre.
Les heures,
Les minutes s‘écoulent
Les minutes s‘écoulent
Le train va se
faufiler dans ces vallées profondes,
Comme pour mieux se
perdre,
Il est temps que se
referme sur nous,
Le cercle de cet univers,
Qui fait de moi le maître de ton âme,
Comme doit se refermer à
ton cou
Ce collier de soumission,
Trop longtemps délaissé,
Et enfin restauré.
Trop longtemps délaissé,
Et enfin restauré.
Embrasse cette main que
je te tends.
Elle est tienne pour te
montrer le chemin,
Laisse-la s’aventurer dans
ta crinière,
Pour imposer son inclinaison.
Pour imposer son inclinaison.
Accepte ce baiser de loup,
Que je prend à ta bouche.
Que je prend à ta bouche.
A cet anneau de
soumission,
Qui scintille fièrement à ton cou
Qui scintille fièrement à ton cou
Je glisserai bientôt le fermoir
de ta laisse,
Quand ton regard me dira
tes espoirs.
Ma soumise,
Ma soumise,
Il est temps pour nous d’avancer,
Quitter les voies convenues ou codifiées,
Et suivre notre propre chemin,
De domination et d'abandon,
Quitter les voies convenues ou codifiées,
Et suivre notre propre chemin,
De domination et d'abandon,
… De notre évasion!
Joli texte Pierre qui permet au lecteur de laisser vagabonder son imagination et de prendre lui aussi, son propre train menant au bonheur, à ces retrouvailles tant rêvées et attendues.
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