Vêtue de quelques dessous affriolants,
Tu regardes approcher celui qui pourrait être ta proie.
Il t’admire, te désire.
Sereine, de ton regard de braise, tu suis son déplacement,
Ne le quittant pas des yeux, vigilante.
À quatre pates sur ce grand lit,
Théâtre de tes envies,
C’est la cage !
Tournant sur toi-même pour t’exposer sous tous les angles,
Offrant ta croupe à la caresse de son regard !
L’attirer à toi sur le bord du lit,
Te dresser devant lui,
Passer tes mains derrière sa nuque,
Audacieuse, voler un baiser sur ses lèvres,
Mordiller le lobe de son oreille,
Venir à bout de sa chemise,
Glisser tes griffes sur sa poitrine,
Tu es la bête sauvage !
La cravache fend l’air,
S’abat sur ta cuisse.
D’un bond tu recules,
Rugir ta surprise.
Mais reprendre l’initiative,
Revenir sur lui féline,
Faire tes griffes sur un bouton, un zip.
Toiser son regard quand ta main glisse sur sa queue ,
Audace réprimée, la cravache cingle encore,
Derrière la morsure qui brule,
Ton ventre qui frissonne.
Il admoneste,
Il est le dompteur !
Il t’admire, te désire.
Sereine, de ton regard de braise, tu suis son déplacement,
Ne le quittant pas des yeux, vigilante.
À quatre pates sur ce grand lit,
Théâtre de tes envies,
C’est la cage !
Tournant sur toi-même pour t’exposer sous tous les angles,
Offrant ta croupe à la caresse de son regard !
L’attirer à toi sur le bord du lit,
Te dresser devant lui,
Passer tes mains derrière sa nuque,
Audacieuse, voler un baiser sur ses lèvres,
Mordiller le lobe de son oreille,
Venir à bout de sa chemise,
Glisser tes griffes sur sa poitrine,
Tu es la bête sauvage !
La cravache fend l’air,
S’abat sur ta cuisse.
D’un bond tu recules,
Rugir ta surprise.
Mais reprendre l’initiative,
Revenir sur lui féline,
Faire tes griffes sur un bouton, un zip.
Toiser son regard quand ta main glisse sur sa queue ,
Audace réprimée, la cravache cingle encore,
Derrière la morsure qui brule,
Ton ventre qui frissonne.
Il admoneste,
Il est le dompteur !
De ses vêtements débarrassés,
Il entre dans l’arène,
Mâle attitude.
Le regard planté sur toi,
De sa voie chaude ordonne,
Sa main guide, saisit, attache,
Tu es à sa merci.
Sur ta peau, la froide caresse du cuir,
Dessine la silhouette de tes courbes,
Glissant entre tes cuisses,
Flatte ta croupe,
Espoir grisant, ce doigt qui déplace le string,
Et la brulure qui saisie encore,
Tu protestes,
Mais ta chatte inondée appelle,
Il dresse !
Quand enfin sa main se glisse,
Alors tu t’inclines,
Le fauve se fait minou,
Tu t’ouvres, laisse libre court,
Tout ton corps l’appelle,
Cherche la caresse, la chaleur.
Quand enfin il te possède,
Tu râle ton plaisir.
Tu le voudrais toujours plus profond,
Planté en toi,
Le sentir palpiter,
Il saisit, il possède, frappe encore,
T’arrachant ces cris,
Déclenchant ses ondes délicieuses,
Tu t’abandonnes à la jouissance,
Il fait son numéro !
De ces vagues successives,
Tu te relève à chaque fois,
Tu le rattrapes,
Tu l’enfermes,
Tu l’avales,
Attendant son plaisir,
Qu’enfin, au paroxysme, il s’abandonne,
T’inondant de sa sève, sur toi, en toi,
S’effondrant sur la couche,
Le laissant agneau, terrassé à tes cotés.
Et toi, tigresse, de quelques coups de langue savourant …
…Ta proie !