Un mot
Deux, trois puis
quatre,
Couchés sur le papier,
Couchés sur le papier,
Assemblage délicat,
Pour faire de ces moments,
Qui ont fait
vibrer nos âmes,
Une image éternelle
et puissante,
A faire vibrer
toutes les fibres,
De notre corps.
Un après l’autre,
Phrase posée sur le
papier blanc,
Comme l’artiste dessine,
A petites
touches de pinceau,
Les courbes harmonieuses
de sa muse.
Image délicieuse
de ton indécence femelle,
Danse féline à faire rouler les désirs.
Pulsations du corps
qui emportent les sens,
Les mots sont ces
parfums
Qui frémissent à
tes narines.
Odeur huileuse du chanvre,
Qui se liane sur
ta peau.
Fragrance de ce
torse mâle,
Que tu humes comme une chatte,
Ronronnant de plaisir,
Ronronnant de plaisir,
Quand tes griffes
glissent sur la peau,
Parfum de
stupre dans les draps,
Qui gardent l’empreinte
de nos jouissances.
Les mots te
touchent aussi surement
Que ce bracelet serti à ton poignet,
Scelle la marque
de l’emprise.
Ils s’immiscent sous ta peau,
Comme ces doigts
inquisiteurs
Glissent sous le coton de ta culotte,
Et t'imposent cette caresse indécente,
Mais Ô combien délicieuse.
Qui fait rouler ta
perle délicate,
Et enflamme ton ventre.
Abandonne-toi au pouvoir des mots.
Implacable sexe qui s'impose,
Et emplit ton palet de senteurs lubriques,
Rappelle toi la douce chaleur,
De ce gland sur ta langue,
Qui glisse
impérieusement,
Vers le fond de ta gorge.
Quand le foutre chaud,
Gicle dans ta bouche,
Instrument de son plaisir.
Les mots t’emportent,
Dans un tourbillon de saveurs.
Laisse les mots te donner le la,
Aussi surement
que tu t’abandonnes,
Aux desseins
malins de ton bourreau,
que tu exposes
tes flancs,
A la brûlure du
fouet,
Ou que tu écartes
les fesses,
Pour offrir ton cul à ce sexe turgescent,
Rappelle-toi les cris, les soupirs,
Le chant de nos jouissances,
Qu’accompagne nos jeux d’amour.
Oui, laisse mes
mots dessiner nos émois,
Et construire
dans tes pensées ,
… De nos amours !