Fidèle à notre engagement, nous nous dirigions l’un vers l’autre pour cette rencontre improbable.
Une:
« Je suis derrière toi!.. »
Tu tremblais à l’idée de cet inconnu qui ne t’avait donné que quelques pièces d’un puzzle pour te l’approprier. Mais tu étais là et comme promis, c’est moi qui t’ait trouvée dans le hall de cette gare. Nous nous sommes embrassés comme deux amants qui se retrouvent et ne veulent plus se quitter.
Deux:« ..Voilà votre clé! 1er étage en prenant l’escalier.. Bonne nuit! »
En haut de ce périlleux escalier en colimaçon, cette chambre bleu, simple où nous n’avons pourtant quasiment pas dormi!
Trois:
Doucement, nos corps se rapprochent, se dénudent.
Tendrement, nous partons à la découverte l’un de l’autre.
Tes seins fermes, ton intimité ouverte et humide, mes mains te parcourent et prennent possession de tes sens. Ma queue qui se dresse au contact de ta main, de tes lèvres.
Quatre, Cinq :
Toi plantée sur moi, Ces vagues de plaisirs qui t’emportent encore et encore.
Six, sept :
Tu as fini par t’assoupir. Je ne résiste pas à l’envie de profiter de ton sommeil. Doucement, ma main t’envahi à nouveau et t’emmène vers l’orgasme.Huit, neuf :
Entravée entre mes jambes et mes mains, ton corps se cabre et vibre comme une lame Bâillonnée par ma bouche, j’étouffe les cris de ta jouissance.
Tortionnaire je suis! Tortionnaire, tu as été!
Saisie, léché, branlé, mordu, aspiré, englouti, empalé, pénétré.
Au petit matin, tu m'a laissé épuisé et vidé jusqu’à la dernière goutte.
Douze :
Tendrement anéanti, nous nous sommes assoupi l’un contre l’autre. Toi au creux de mes bras, une main campée sur mes bourses chaudes.
12 heures pour nous aimer,12 heures pour nous raconter...
Comme un couple ordinaire:
Déguster de la confiture d'angélique et de la brioche maison,
Flâner dans les rues,
Boire quelques cafés pour nous tenir éveillés,
Nous tenir par la main,
S’embrasser tendrement dans le souvenirs encore chaud de cette nuit si douce.Parcourir une galerie de peinture , se découvrir des goûts partagés.
Sentir l’envie revenir, me serrer contre toi, t’embrasser, ta main qui revient entre mes jambes.
Et voir le temps défilé sans rien pouvoir y faire .
Se dire qu’on aurait pu rester des jours entiers à s’aimer tant c’était bon. Oui, si bon!Mais me voilà de nouveau à tapoter un SMS
« Je suis dans le train ….
Similitudes flagrantes effectivement... D'une rive à l'autre, un voyage commun mais certainement pas banal ! ;)
RépondreSupprimerMagnifique souvenir, à renouveler autant que possible...Désirer que serions nous sinon?
RépondreSupprimerMusique excellente!
Relax!
Bises
Miss Anis
@Evanescence:
RépondreSupprimerIl y a des voyages qui vous marquent à vie. Je viens d'en vivre un assuremment. La prochaine fois, je vous emmène ? -)
@Miss Anis et Bern Hart:
Vous avez raison, à renouveler dès que possible!
Pour la musique, je regrète seulement de ne pas avoir trouvé la version originale.
Douze heures à perdre le souffle, à perdre le nord....L'escalier n'a plus de palier, la chambre, plus de murs...Balade hors du temps, le partage est réel, l'histoire irréelle, douce et belle... elle n'a pas de fin ...
RépondreSupprimerDans le train ? Celui qui revient ?
Magnifique...
RépondreSupprimerJe l'ai rêvé, ce train...
J'ai rêvé cette chambre.
J'ai rêvé vos étreintes...
Merci...
Une histoire ordinaire qui pourtant ne l'est pas, ne l'est plus ,traduite par vos mots.on ressent un mélange de tendresse et de lubricité,de douceur aussi et de simplicité...une véritable ode au bonheur dans toute sa splendeur, si fugace soit-il.
RépondreSupprimerOn espère une suite ...mais c'est une autre histoire , une page à découvrir et non un livre à refermer sur le mot FIN
12 heures lentement égrenées pour notre plus grand plaisir....
RépondreSupprimerJ'aime la construction de votre texte...
je vous embrasse
@Ange Solaire:
RépondreSupprimerRever, rever, le rève se fera un jour réalité pour vous aussi!
@Mystèrieuse:
Les belles histoires n'ont pas toujours besoin d'être compliquées. Mais ces instants sont déidement si intenses qu'on n'en voit plus le temps qui passe. La suite n'est pas vécue...mais il n'y est pas marqué le mot "Fin".
@Chilina:
RépondreSupprimerQuand on se perd, il faut savoir revenir sur ces pas ; même en train! -))
@L'insoumise:
RépondreSupprimerC'est vrai je n'ai égréné que les 12 premières, mais les douzes suivantes, si elles ne se sont pas jouées sur le même rythme, ont été aussi importantes à mes yeux. La conclusion partagée reste que ces 24h étaient bien trops courtes!
Magnifiquement écrit, instants après instants...
RépondreSupprimerJe me suis quelque part retrouvé en vos mots.
Je vous remercie de m'y avoir replongé,
c'était magique!
Et merci pour l'accueil. :-)
Un souvenir à conjuguer au futur alors...
SupprimerJe ne le sais pas...
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que lorsque j'ai vécu cette relation, c'était dans un monde passé, un autre monde.
Ressentez-vous la même chose par hasard? Souriires.
:) C'est bien dans ce monde que je l'ai vécu, et je crois que je le vis à chaque fois ainsi, comme une redécouverte de l'autre et des émotions qui viennent avec. Alors décidément, je le conjugue au futur avec plein d'espoir.
Supprimer24h à se découvrir, à partager et à se donner encore et encore...24 petites heures, si courtes mais si intenses, et puis vient l'heure de ce train que l'on aimerait pouvoir oublier....Des souvenirs doux et douloureux mais si profond et unique qui me reviennent au travers de votre écrit si touchant...Merci à Vous.
RépondreSupprimerOui, une histoire banale qui reste unique pour ceux qui la vive...
RépondreSupprimerQuand l'histoire se transforme en une autre belle histoire, que le train jamais à l'arrêt, transporte toujours rires et complicité, que le temps ne voulant rien dire, n'engendre ni houle ni morosité...
RépondreSupprimerQue Dix ans sont vite passés !
Des sourires Monsieur et des baisers.