mercredi 28 avril 2010

Petit déjeuné improvisé

En marchant sur le trottoir,
Les façades des immeubles défilent devant mes yeux
Le boulanger parfume la rue des senteurs de sa fournée
Quand je passe sous ta porte fenêtre, tu es là penchée à regarder la rue
En tenu de bain, tu laisses apercevoir la naissance de ta cuisse.
Je ne te connais pas mais ton regard et le miens ne se quittent plus.
« Viens et Apportes les croissants ! »


M’accueillir à la porte de ton appartement
Pied nue.
Vêtue d’un simple peignoir
Très vite débarrassé de mes viennoiseries
Senteur de café frais et de cire d’abeille
« Je sors de mon bain ! »
Derrière moi, tes mains sur mes épaules
Me débarrasser de ma veste
Des baisers dans mon coup,
Une main glissée sur mes fesses
Me retourner vers toi pour retrouver mes lèvres,
Ta main trouve mon sexe pour en réveiller les ardeurs.
Sourire mutin sur tes lèvres, Satisfaite !
« Mets-toi à l’aise !.. »
Photo anastasia kapuggin
Plaqué contre le mur, tu m’effeuilles avec délice
Bouton après bouton, ma chemise vole
Mocassins et chaussettes suivent rapidement
Ceinture de pantalon, braguette, slip,
Rien ne te résiste
Maintenant nu,
Sourire sur tes lèvres
« Viens ! »
Une main légère mais autoritaire sur ma queue
M’entraine derrière toi vers ton salon des plaisirs.
Dans ta marche, tu laisses filer de tes épaules ta parure légère
Et la traines nonchalamment derrière toi,
Dévoilant le chaloupé de tes hanches.
Avant de l’abandonner derrière toi.
A ton tour, te voila nue devant moi
« J’ai faim ! »
Assise sur le bord de ce fauteuil en cuir,
Passer ta joue contre ma queue.
M’attirer vers ta bouche
Lécher mon gland d’une langue avide
Comme tu te délecterais d’une glace italienne
Branler ma hampe d’une main ferme
M’avaler d’une bouche avide
Pour éprouver ma raideur
Relâcher ton étreinte.
«Tu veux du beurre, du miel ? »
Te retourner,
A cheval sur l’accoudoir
Ta cambrure expose une croupe luisante
En gouter la saveur d’une bouche avide
De ton bouton de nacre jusqu’à ton petit trou,
Ma langue avide explore l’intégralité de ton intimité.
Soupirs de plaisir,
Mais impérative requête !
Fesses écartés.
« Sers-toi sans limites ! »
Mes deux mains sur tes hanches,
Sans ménagement, t’enfiler d’un trait
Et chevaucher sans ménagement
T’arrachant suppliques et cris de jouissances
Foutre qui jaillit
Abandon de deux corps enlacés
En pleine lumière d’un soleil rasant...

« Thé ou café ?»

dimanche 18 avril 2010

A table!


Allongée sur cette table basse à la surface lisse,
Tu offres à mon regard un panorama superbe.
Ombre et lumière mettent en relief tes formes harmonieuses
De ce corps qui ondule sous mes caresses.
Sur cette peau frissonnante qui finit de se laisser dévoiler
Déclenchant des vagues sur ton corps et des soupirs de plaisirs
Cravate de soie qui glisse,
Aller et retour entre monts et vallées,
Puis s’enrouler autour de tes poignets.


Ce bassin que tu soulèves 
Pour que je libère ton intimité de toutes entraves.
Culotte qui remonte jusqu’à tes pieds
Que j’embrasse au creux de mes mains
Tout ton corps appelle mes caresses.
Ma bouche veut se régaler de ce festin ou se mêlent quelques gouttes de miel
Et la saveur parfumée de ta peau ambrée
Plonger ma main entre tes cuisses pour m’y ancrer profondément
Dévorer la pointe de tes seins tendus vers le ciel

Retournée, maintenant à quatre pates,
Louve romaine sur son piédestal.
Soumise à une fessée affectueuse,
Tu appelles la sentence de tes ‘Encore’.
Tu souris quand devant ta bouche avide
Je présente mon dard dressé.

Quelle est belle la ligne de ton dos,
Qui ondule des épaules à tes fesses,
Pendant que ta bouche me branle avec énergie.
Une main sur ta nuque pour te donner le tempo,
Un doigt humide entre tes fesses
Qui danse à l’entrée de ton cul.

Demi-tour !
Présenter ma queue devant cette croupe largement inondée .
Saisir tes hanches de deux mains fermes.
Promener ma queue entre tes cuisses.
Irrésistiblement enfoncer ce gland décalotté dans la moiteur de ta chatte .
Écarter tes jambes pour t’ouvrir d’avantage .
Et sentir les mouvements de ce bassin qui cherche,
qui me veut planté de plus en plus profondément

Photo Wolov
Admirer ce corps qui englouti mon érection.
Doucement puis de plus en plus fermement,
Aller et venir, limer ton con profondément
Claquement de mes cuisses sur tes fesses.
Attraper ta chevelure, comme le cavalier domine sa monture.
Entendre tes gémissements se faire cris 'Oui.."
Attendre l’ultime moment où le plaisir t’emporte,
Pour à mon tour décharger ma lave incandescente sur ta peau
Avant de l’étaler de ma main comme un onguent précieux
Et en porter les reliefs à ta langue, bulles de champagne.
Appétissants plaisirs…


…De table !

jeudi 8 avril 2010

Chambre noire

Pièce obscure
Mains tendues en avant
Instant du premier contact
Doigts qui se croisent
Contours qui se dessinent
Chaleur qui irradie
Un Parfum qui vous enivre
Un corps qui s’affirme
Douceur de peau au bout des lèvres
Une bouche qui s’offre
Un sourire qui se devine
Découverte !

photo stacie vanhulst

Vêtements qui tombent
Mains qui parcourent,
Langues qui se délient
Bras qui enserrent
Jambes qui se nouent
Caresses qui se précisent
Un sexe qui s’érige, un autre qui s’inonde
Des corps qui se mêlent
Des doigts qui enserrent
Communion !


Non, ne dites rien, je veux seulement entendre vos soupirs.
N'allumez pas, je veux juste ressentir ce plaisir qui vous submerge .
Vous voir,
Vous parler,
Vous connaître,
Il sera bien temps….


…Après !

samedi 3 avril 2010

Jules





Sourire large avec ces dents d’un blanc éclatant
Peau brune agressée par la rudesse du climat,

Danseur marathonien, souplesse du corps,
Gestes à l’économie de ce corps dégingandé
Mais séducteur en diable,
Plus à l’aise à la terrasse d’un café,
A charmer la blanche au cœur blessé,
Que sur cette neige où je m’étais obstiné à te faire glisser.




Une année à partager nos vies,
Dans cet espace confiné mais chaleureux,
Nuits de jeux, de partages et de palabres à refaire le monde
Dans nos exils, une vie de parcimonie,
Mon hôte dans ces moments de partages,
Cérémonial du thé, poulet mafé,


Apprendre à donner quand on a peu
Apprendre à accepter les différences tant qu’elles n’excluent pas
Depuis longtemps perdu de vue,
Vouloir le savoir heureux
Ici ou ailleurs, amant d’une belle panthère,
Chef de tribu, lui le fils de marabout,

Tu as quitté ta terre natale pour changer de vie,
Et amené avec toi ces racines profondes.
Elles ont croisé les miennes,
Elles ne m’ont jamais quitté.
Un jour, j’espère….
A toi…

La foret Toile de Rhode Bath-Schéba Makoumbou
..Mon frère d’Afrique !