Au volant de ta voiture,
Dans la chaleur de l’été,
Fin d’une journée de labeur,
Tu chantes, à gorge déployée,
Ta joie de vivre,
Insouciante,
Insoumise.
Tu vas rejoindre ton amant,
Et tu ne peux retenir tes doigts,
Qui glissent entre tes cuisses,
Pour rejoindre ce fin carré de tissu.
Barrière éphémère.
Tu frissonnes en pensant à cette main,
Qui bientôt remplacera la tienne.
Qui bientôt remplacera la tienne.
Et moi,
Auditeur accidentel,
Auditeur accidentel,
Prisonnier du téléphone posé à tes cotés,
Illusion ou réalité,
Je m’étonne,
Je te découvre,
Instantané volé,
De ton intimité,
Témoin d’un instant privilégié,
Fugitif mais délicieux.
Je me sens voyeur,
Et pourtant, aveugle,
Je savoure…
Je savoure…
Photo prise chez Ruero
…A jamais !
Troublant parce qu'émouvant et excitant ...téléphone complice pour un souvenir inoubliable ...le progrès est en marche! baisers
RépondreSupprimer@Mysterieuse:
RépondreSupprimerProgrès, je ne sais pas. Mais, j'espère d'autres troublantes sensations...
Une petite scène fort émoustillante et très bien décrite que ces instants d'intimité volés.. Plaisir voyeur, fantasmes, désir : tout y est !
RépondreSupprimerDommage que l'été s'en soit allé ...
Bizz
Elise
@Elise:
RépondreSupprimerNuls doutes que l'été nous sourira à nouveau, et j'espère d'autres instants délicieux comme celui là. Baisers
Que dire....? là j'avoue que vous me surprenez...
RépondreSupprimerVous vous souvenez donc de ce moment??
Je vous remercie du fond du coeur pour vos mots...j'en suis très touchée.
Merci tout simplement
@L'insoumise:
RépondreSupprimerComment l'oublier!..