Dressage

Généreusement huilées,

Les mains se promènent sur la peau,

Légères, 

Elles répandent l’onguent parfumé.

Sur le sexe assoupi.

Les doigts cheminent,

Tantôt légers,

Tantôt pressants,

De la base à son faite,

Dégageant délicatement le gland,

Ils en dessinent  les contours,

Les plats et les creux,

Pianotent d’un pas léger.

Photo prise chez Erospolaroid

Tendre caresse,

Les pouces font doucement opposition,

Montent et descendent le dessous de la colonne,

Des couilles au frein.

Les gestes s’enchaînent,

Pression aimable,

Enveloppement,

Étranglement affectueux,

Dans un balai délicat et harmonieux,

Comme dans un acte sacré,

La déesse ranime le serpent assoupi

La bête s’ébroue,

Se redresse comme le serpent Naja

Hypnotisée par la dance du pungi.

Photo prise chez Girlythings13

La caresse est douce,

Précise,

Entêtante

Tantôt papillon,

Tantôt étau.,

Enferme dans un écrin délicat

Roule à l’infini

Enlace avec tendresse

Lustré par ce façonnage lubrique,

Sceptre dressé,

Le phalus divin est prêt au sacrifice.

Appelant à l’hallali,

À l’indécence libertaire,

Sur le fil du rassoir,

Vibrant au moindre contact,

De cette vague qui gronde,

Que bientôt rien ne saura retenir.

Ô madame, prenez tout…

Photo prise chez Sillybastard69

…J’abdique !

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Arithmétique

Sourire malicieux aux lèvres,

A l’idée des tourments dessinés.

Regard concupiscent,

Emplis de ce désir charnel,

De bientôt pouvoir déguster votre proie.

C'est ce que vous m'offrirez,

Lorsque vous m’attacherez,
A cette croix, supplicié.

Mais savez vous madame, 

Ce qu’il adviendra de nous,

Quand quelques mains inconnues,

Viendront à vous seconder ?

De cet instant fugace,

Je garde la douce sensation

D’un instant ludique,

D’un jeu de mains,

Quatre mains en immobilisent deux,

Ma chemise promptement ouvertes

Par quelques mains avides,

Sur ma peau, déjà se promènent,

Vingt doigts et quelques griffes,

Qui dans un ballet délicieux,

Déclinent leurs appétits voraces,

Sur mon torse, 

Mes flancs, si prompt à  tressaillir,

Et jusqu'au bas de mon ventre,

Déjà en plein émois.

Imaginez-vous madame,

Croiser le regard d’une complice

Quand elle saisira avec vous,

Les bords de mon pantalon,

Pour le faire glisser jusqu’aux chevilles.

Souffrez Madame,

Ce face à face rival,

Quand vos quatre lèvres,

À la conquête du Graal,

Se retrouveront à la base de mon vit.

Pour glisser dans un mouvement coordonné

Vers mon gland emplumé de désir.

Armez vous, Madame,

Car si là vos deux langues affûtées,

Autour de mon frein,

 se livreront un duel gourmand.

Car seule une bouche,

Emportera le festin!

Photo prise chez Black & white beauty

Imaginez-vous madame,

L’intervention soudaine de deux coquins,

Trousseurs de grands chemins,

Qui de deux chiennes assoiffées,

Toutes occupées à leur victime,

Feront sans ménagement leur festin,

Me faisant par ma même,

Spectateur d’un délicieux spectacle,

Et victime collatérale,

D’un pilonnage ravageur,

Propagé par votre bouche.

Une croix,

Deux bouches pour une queue,

Deux bouches pour quatre lèvres,

Quatre mains sur des hanches,

Deux queues pour deux chattes,

De cette arithmétique libertine,

Qui de nous deux alors sera le plus…

Photo Walter Barthélémi

… Enchainée!

Fruit défendu

Ô Madame,

Tenez, je vous l’offre.

Prenez-la avec délicatesse,

Au creux de votre main.

Admirez sa forme élancée,

Légèrement incurvée.

Ses couleurs ensoleillés, 

Caraïbe.

Avec vos doigts,

Dégagez-la de son cocon,

Laissez-la s’étirer au creux de votre main.

Parcourez-la en longueur avec votre langue.

Posez vos lèvres sur elle,

Comme pour un baiser sensuel.

Votre regard pétille,

Ce contact réveille votre appétit.

Laissez-moi la glisser dans votre bouche.

Sentez comme elle vous pénètre avec aisance.

Écartant vos lèvres irrésistiblement,

Creusant votre langue.

Retenez-la délicatement avec vos dents.

Effleurez sa surface,

Dégagez la délicate pellicule qui la recouvre encore.

Tenez sa base et faite la ressortir.

Regardez comme elle brille,

Léchez-la encore.

Reprenez là en bouche.

Sentez comme elle se réchauffe

Comme elle se fait douce.

N’hésitez pas, soyez gourmande

Plus profondément encore,

Laissez-la vous envahir,

Goutez sa saveur épicée,

Réveiller vos papilles.

Laissez-la repartir.

Reprenez-la encore,

Encore et encore,

Dans un tendre va et viens.

Sentez la monter en température.

Léchez !

Sucez !

Aspirez !

Pompez! 

Encore !

Sa liqueur coule irrésistible.

Remplie votre gorge.

Savourez Madame!

A pleine bouche.

Je vous l’offre.

Elle est pour vous…

Photo prise chez  FrischFleisch

…Cette banane !

Plume d'ange

Madame, 

Sur votre peau ambrée,

Je veux écrire quelques mots…

Photo prise chez Hotnessa

Quand dans ma vie d’homme,

Je me sens à peine assez grands.

Pour vous, je suis un colosse.

D’une enfant vous avez la taille,

De la femme pourtant,

Vous avez tous les atours.

Et dès que vous approchez de moi,

C’est le désir qui prend le pas.

Fragile, j’aime à vous tenir,

Au creux de mes bras,

Délicate poupée,

Abandonnez-vous,

Que des pieds à la tète,

Je vous plume,

Ne laissant sur votre peau,

Que bijoux et baisers.

Et votre regard de braise.

Photo prise chez Crawling-inthe-dark

Ma caresse file sur votre corps

Vos pieds si délicats,

Une taille de guêpe ceinturée de mes mains,

Le délicieux arrondi de vos fesses,

Vos petits seins nichés au creux de mes paumes,

Ce ventre plat qui se termine sur un délicieux vallon,

Sur votre peau, j’écris mon désir.

Femelle, vous gémissez vos envies.

Photo prise chez Hisliloneelaine

Alors plume dans mes bras,

De votre corps acrobate, je joue

Vous promène sur ma bouche,

Sur ma langue gourmande.

Debout, je vous enfile

Sur mon sexe,

Pieu turgescent,

Vous laissant écartelée,

Jouet pantelant,

Livrant un râle de plaisir.

Photo prise chez justEmanuell

Mais, l’ange ailé cache un démon,

Fauve, vous ëtes,

Quand dans ma peau, vous plantez vos griffes.

Vos jambes se lianent sur mes fesses.

Votre bassin danse sur moi.

Me lime,

Me gomme.

Mon trait se raidi.

Mon stylo gicle.

Mes mots ne sont plus que soupirs

Et vous, sourire aux lèvres,

Vous dévorez ma bouche,

Et je signe, la fin de cet hommage,

D’un trait de

Photo prise chez Bend-me-over

…Plume!