Les yeux se soudent,
Les lèvres se rencontrent,
Les bouches se dévorent.
Sur sa peau,
Les doigts se promènent.
Sensation inconnue,
Frisons maintes fois espérés
Au creux de ses bras,
Il l’a attiré.
Il l’a attiré.
Contre son torse,
Elle s’est nichée,
Elle s’est nichée,
Son corps appelle,
Au contact charnel.
Au contact charnel.
A son coup,
Elle s’accroche
Elle s’accroche
Dans ses bras,
Elle s’abandonne,
Elle s’abandonne,
Fétu de paille,
Il l'enlève.
Il l'enlève.
Dans ces yeux,
La certitude du désir,
La certitude du désir,
Dans les siens,
l’appel à la tendresse,
l’appel à la tendresse,
Avec délicatesse, il la dépose sur la couche.
Là où elle voulait être,
Là où elle veut apprendre,
Là où elle se donnera,
Pour la première fois.
Elle voulait en faire,
Un moment exceptionnel,
Un moment exceptionnel,
Alors, elle a fait le choix de l’expérience.
Pour celui qui ferait d’elle, une femme.
Bien sûr, il est beau,
Mais elle le sait, là n’est pas l’essentiel.
Car des conversations d’adulte,
De confidences d’épouse,
Elle a entendu
« C’est un amant merveilleux !.. »
Alors, dans ces réunions estivales,
Elle s’est rapprochée,
Elle a recherché la complicité,
Et quand elle a fini par la trouver
A glisser au creux dans son oreille,
Sa requête ultime…
« Fais-moi l’amour !.. »
Doucement,
Il déboutonne le chemisier,
Il déboutonne le chemisier,
Le fait glisser des épaules,
Dégrafe le soutien-gorge.
Les seins durs comme des pommes,
Par reflexe, elle met ses mains
Mais il les retire,
Les caresse avec douceurs,
Avant d’y poser ses lèvres
et en mordiller la pointe.
et en mordiller la pointe.
Sous sa poitrine toujours adolescente,
Le cœur tambourine.
A sa demande,
Soulevé son bassin,
Soulevé son bassin,
C’est la jupe légère qu’il fait glisser,
Puis la petite culotte en coton,
Qu’il regarde descendre,
Tendresse concupiscente,
Allongée nue sur la couche,
Il est calme,
La voix est sereine,
Quand il lui dit combien elle est belle.
Elle n’ose plus bouger.
Pourtant son corps obéis,
A cette main experte,
Qui avec douceur,
La modèle,
Écarte avec cette tendre autorité,
Le ciseau de ses jambes,
Et remonte délicatement,
Vers l'intimité virginale,
Son ventre est en ébullition.
A son tour, il se déshabille.
A sa demande ,
C'est docile et hésitante,
Qu'elle le touche.
Du bout des doigts,
Elle parcourt la hampe,
Avant de peser les bourses,
Au creux de la main.
Ce sexe, Une surprenante douceur.
Quant sa main se referme sur la sienne,
Il l’invite à le branler.
Doucement.
Alors progressivement,
Elle le sent se raidir,
Il est lourd,
Il est chaud,
Il est vivant.
Et oui, elle le veut!
Photo prise chez Black & White Beauty
De baisers en caresses,
De caresses en frisons
Son corps vibre comme une corde,
Elle veut sa chaleur,
Sa sève.
Son âme,
Alors, s’ouvrant pour l’accueillir,
Missionnaire,
Il est bientôt contre elle,
Sur elle,
En elle.
Enfin!
Bien sur, il y a cette brûlure,
Quand en elle,
Il s’immisce et la force
Pourtant elle le veux,
Plus profondément encore
Elle se liane,
Cambre son bassin,
Aux premiers vas et viens,
Gémissements de plaisirs.
Le corps ondule.
Les muscles saillent.
Il est beau sur elle.
Elle veut ses lèvres,
Elle aime ces mains viriles,
Sur ses hanches verrouillées ,
Elle aime ses coups de boutoir,
De cette queue,
Qui la vrille au plus profond,
De ce bassin,
Qui écrase ses lèvres.
Elle exulte de ce doigt inquisiteur,
Qui vient caresser sa perle érigée.
Elle veux son corps chevillé au sien
Ces tempes battent la chamade,
Les reins se cambrent,
Le ventre retourné de plaisir
Et quand ses jeunes muscles se contractent,
Enserrant d’une intime pression,
Le sexe turgescent,
Le sexe turgescent,
Elle qui se croyait possédée,
Comprend désormais,
Ce pouvoir femelle,
Qu’elle détient en elle.
Et arrive l’inattendu,
Pourtant au combien espéré,
Cette vague puissante,
Au creux des reins,
Au creux des reins,
Lui arrache un râle d’extase,
Emporte ses forces,
Dans un éclair de lumière,
Dans un éclair de lumière,
La laissant en nage,
Comme un bateau ivre sur la couche,
Haletante,
Terriblement consciente.
Caresses entre deux êtres en ébullition,
Deux corps soudés par le plaisir.
Et dans les yeux de l’amant,
Cette tendre concupiscence
Maintenant qu'elle se sait intronisée,
Femme et …
Photo prise chez Tendrebulle
…Divinité !
j'ai pris du plaisir à te lire mais n'est ce pas un peu baclée pour une femme qui se donne pour la première fois? "elle le veut elle le veut" il n'a pas fait grand chose pour éveiller ce désir de lui sinon c le désir de devenir femme qu'elle voulait le plus ...
RépondreSupprimerQuand une jeune fille a décidé qu'elle allait devenir Femme. Ça a pu lui prendre des semaines , des mois, des années à décider que " Ce serait avec Ce LUi" et à ce moment -là. Elle est prête.
SupprimerIls ont pu en parler avant. L'heure au moment du récit n'est plus aux tergiversations.
Elle veut devenir Femme. Elle le veut avec Lui parce qu'elle croit en son expérience . Et elle n' qu'une hâte: que ce soit fait!
Que ce soit dit!
Ça y est! Elle l'a fait! Elle est devenue une femme. Et lui n est que son instrument.
La première fois elle a peur , elle a hâte, elle avait envie . et tout. CE qu'elle ressent elle croit que c'est normal.
Le temps ne compte pas. Cette première fois n'est qu'une formalité. C'est la suivante et la suivante et les suivantes où elle deviendra mairesse de ce qui lui arrive et là, plus question de rien bâcler. C'est elle qui va mener la danse. Même si il aime à imaginer le contraire.
@Afi:
SupprimerBonjour et merci pour votre passage.
Pour répondre à votre question, c'est bien elle qui l'a choisi et non il n'a pas fait grand chose pour la convaincre.
@Ludie:
SupprimerEn l’occurrence, elle a si bien oeuvré qu'il a divorcé pour l’épouser....Femme quand tu nous tiens!....
superbe
RépondreSupprimer@LdO:
SupprimerMerci d'être passée